Chapitre 5

« 20 munies sur le maître ! » S’exclama Luxhord en déposant dans une petite coupole en argent qui circulait.

« Moi j’en parie 30 sur Marluxia, parce que je sais pas, il semble plus en forme » Soupira Zexion en déposant les pièces dans cette même coupole.
Les deux rivaux continua a se frapper se griffer et même parfois se mordre, parfois ont pouvaient voir sortir du nuage de poussière des touffes de poils rose et argentés signe que la dedans ça se battait sec.

« Ont devraient peu être les séparés » Soupira Larxéne qui regardait le spectacle…Elle avait beau se persuadée que Xemnas était son supérieur.

« Meuh na, je suis sur qu’ils vont se fatiguer » Soupira Zexion à coté d’elle.

Il observa encore le nuage de poussière qui semblait ne pas s’atténuer.

« Un jour peu-être, ils se fatigueront »

Soudain ils cessèrent de bouger, le nuage de poussière se dissipa, et , les membres de l’organisation pouvaient admirer la scène, Xemnas était couché sur le dos, sur lui, a califourchon dominait le numéro onze qui avait posé ses 2 mains sur le coup du maître.

« Je t’ai euuuuuu !!! » S’exclama-t-il « Ahahaha, Saix est à moi ! Et toc ».

Xemnas se sentait impuissant, mais il ne pouvait PAS être vaincus, il pensait à sa réputation au sein de l’organisation, se faire battre par Barbie rose bonbon était une idée insupportable. Et puis…non, il n’osait même pas imaginer la scène, Saix, couché sur son lit, devait regarder l’insupportable spectacle de Marluxia lui faisant un streap-tease…Il aurait vu voler ce manteau noir et puis et puis ce…ce…

Ses yeux brillèrent tel deux ampoules, il avait une idée, il se jura de s’autoproclamer génie si cela fonctionnait. Son regard de braise se posa sur le postérieur de son adversaire…et si…

Ooooh oui c’était évidant.

Ses mains glissèrent doucement, puis d’un geste vif il remonta la robe de marluxia, dévoilant l’arrière train de celui-ci.

« MARLUXIA PORTE DES STRINGS ROSE A FLEUREUUUUUH « S’exclama le numéro un alors que Xaldin, tomba au sol et fut prit de convulsion suite à la vision qu’il venait d’avoir, Luxhord les yeux fermés ventilait son camarade, se disant tout bas « ne PAS ouvrir les yeux, ne PAS ouvrir les yeux » Larxène fut presque jalouse de la lingerie du numéro onze, Larxaeus avait par réflexe caché les yeux de Zexion.

Marluxia avait viré au vert, vert de honte, pétrifier, il sentait l’air caressé ses fesses rougies, et se fut sans mal que Xemnas se dégagea de l’étreinte du simili aux cheveux roses.

« A moi le pieu à Saix ! Ahahaaaa !!»Il partit en gambadant, tout un sifflotant un air joyeux.

Il les avaient tous mis KO .

Le numéro 2 affalé sur son lit, entendit soudainement quelqu’un frapper à sa porte, il se réveilla et réalisa la situation, il était vautré sur son lit tel un ivrogne. Et ne se souvenait de rien. Juste que le numéro 3 lui avait fait boire quelque chose et qu’il c’était sentit tout drôle puis…

« Oh le salaud » avait-il soupiré en se souvenant de l’horreur qu’il avait commise… Cependant il poussa un soupir de soulagement, Demyx ne savait pas que le monstre de tout à l’heure n’était autre que lui.

Ont re frappa à nouveau à la porte, une voix presque enfantine traversa l’épaisseur de bois, Xigbar la reconnus aussitôt, c’était Demyx.
Il rougit, il était gêné de ce qui était arrivé, mais il devait faire comme si face au numéro 2.

« Oui… » Souffla-t-il d’une voix caverneuse.

La porte s’ouvra doucement, des petits yeux bleus apparurent dans l’encadrure de la porte, il était mignon a être timide comme ça, il sourit doucement au jeune simili.

« Entre »

Le petit musicien entra alors et referma doucement la porte, son teint rougit, il voyait le numéro deux vêtu d’une tenue de nuit, qui plus est –très- mal boutonné, ce qui dévoilait des morceaux de peau encore inconnus pour le jeune simili.

« Je…Je me demandais si..si tu allais bien. »

Le borgne hocha doucement la tête.

« Je t’ai apporté une part de bûche… » Souffla-t-il en tendant le morceau de glace.

Xigbar voyait bien sur les yeux du petit qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, il savait biensure de quoi il s’agissait mais...

Il devait faire comme si de rien n’était.

Il prit l’assiette et regarda son jeune ami d’un air inquiet, puis, lui fit signe de s’assoire à coté de lui.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Demyx regarda le sol, les yeux commençant à s’emplire de larmes.

« Le père noël…c’est qu’un méchant pervers ! Je…je veux plus le voir. »

Une silhouette de tristesse se dessinait sur les traits du vieux simili, il maudissait Xaldin, car, même si incarner le père noël tout les ans était pénible…

Au moins, Demyx était si heureux…

Il avait soudain envie de l’étreinte, mais il n’en fit rien…

« J’ai décidé de ne plus croire au père noël, Xiggy…Tu penses que c’est mal ?

-Biensure que non, si il a été méchant ! C’est bien fait pour lui ! »

Mon dieu si il savait…se disait le numéro 2..

Ils restèrent tout deux silencieux, assis sur le lit de Xigbar a manger leur part de bûche.

« Xiggy…je…j’ai peur que le père noël reviennent… » Soupira le jeune simili alors qu’il posait l’assiette sur la table à coter du lit.
Xigbar ne savait que dire, il se contenta de lui dire que le père noël ne reviendrait plus, et qu’il en était certain, puis imita son ami et posa l’assiette sur la table.

Les yeux bleus du numéro 9 fixèrent ceux du numéro 2, celui-ci trouva ce regard si mignon qu’il en fut complètement attendrit.

« Xiggy…est….est-ce que…je peu…dormir….avec toa ? » Demanda le jeune simili devenus rouge pivoine.
Le borgne crut s’étouffé et tomba en arrière.

« Je t’en priiie…j’ai si peur… »

Xigbar regarda alors le numéro 9…celui-ci lui lançait un regard si suppliant…si triste…

« J’imagine que je n’aie pas le choix… » Soupira-t-il.

Le numéro 9 se jeta sur le lit, étreignant le borgne de toute ses forces Xigbar sentit ses joues le brûlés légerement, il fallait qu’il se calme.

Une étrange musique, ressemblant éperdument à « ti amor » s’entendit comme fond de la salle. Du moins, dans l’esprit de Xigbar. Une nuit avec Demyx, le rêve. Le plus beau cadeau de noël ! Du moins, l’un des plus beaux. Celui qui resterait unique, était encore enfui à travers les rêvasseries du borgne. Le numéro deux resta figé, lorsque son préféré, entreprit d’enlever son lourd manteau : le motif étant d’avoir trop chaud. Se faufilant sous les couvertures, blottit dans les bras de son admirable sniper, Demyx commença à fermer les yeux. Il humait l’odeur du simili, profitant du peu de chaleur qu’il produisait. Xigbar sentit le thermomètre éclater, il leva l’œil au plafond, suppliant ses hormones de ne pas faire de même. Comment résister à une pulsion, quand l’âme sœur se trouve dans vos mains ?

« Dit Xigbar » murmura la tête blonde « les cheveux détachés, ça te va bien »

Et là, comme une éruption, ses joues s’empourprèrent. Sa main caressant les piques couleurs paille. Au fond, cette soirée s’achevait bien. Il en avait même oublié son mal de tête. Comme ci la présence de Demyx était le meilleur remède. Pelotonné l’un contre l’autre, ils s’endormirent lentement.

Une course se déroula dans les longs couloirs. De temps en temps une statue, un simili ou un mur se brise sous l’impacte d’un des deux adversaires frappé par l’autre. L’air pitoyable, Xemnas et Marluxia fonçaient en direction des appartements privées du numéro Sept. Ralentit souvent par les croches pattes, balayage, frappe, encastrement dans un mur, cogné contre un poteau, une créature, un vase géant, une sculpture. Zexion, aidé par Lexaeus, l’ayans prit sur son épaule, courant à toute allure, observaient la course. Le numéro six se permit des commentaires, l’air amusé, un micro en main, permettant aux autres d’entendre son discours, sous des fonds d’explosion, à partir du radio :

« …. Ils s’approchent du grand hall menant au bureau du supérieur, Marluxia sort sa faux, Xemnas ses sabres, oooh mais que vois je, c’est un véritable combat… Ils se frappent…Marluxia a dit bonjour au un mur, il en saigne du nez…. Xemnas rit aux éclats, il ne voit pas la racine… wouuuaalala … Il fait des rouler boulet et nous dévale les marches des escaliers…Marluxia repasse à l’attaque, il dépasse Xemnas, mais Xemnas ne perd pas partit, il emploie les grands moyens, un laser se prolonge jusqu’au postérieur de son concurrent…. Ouuua quel saut, c’est un record magistral…. Il a rencontré un simili sur le passage…la faux s’est planté dans la tête du simili… Mais que vois je… Un nouvel adversaire, il n’est pas mort et s’en prend violemment à Marluxia… Xemnas repart dans la course, il dépasse le numéro onze, qui visiblement n’arrive pas à se débarrasser de son second adversaire…notez que le string à Marluxia est rose avec une jolie fleur… certain en serait content…reprenons la course…Xemnas est suffisamment éloigné… Il prend un raccourcit, mais, ce n’est pas possible, Marluxia s’est téléporté, il a l’air hors de lui ! Ses narines fumes… Xemnas enlève son manteau, il le tient comme un vulgaire bout de tissus… Ahhh mes amis, nous avons un toréador parmi nous ! Marluxia fonce, mais Xemnas l’esquive, faisant magnifiquement passer son manteau au dessus de la bête, celui-ci ne voyant pas qu’il le mène à un mur…ahhh, les cheveux de Marluxia sont coincés dans le mur, Xemnas reprend sa longue course… Sera-t-il le gagnant… ? »

Courant à toute allure, Xemnas faisait en sorte que Marluxia ne revienne pas le rejoindre. Visiblement, son adversaire n’abandonnait pas, déterminé à rejoindre aussi la chambre de Saix. Au fond, le supérieur ne comprenait pas pourquoi Marluxia tenait tans à rejoindre Saix. Il se posait pas mal de question, commençant à se rendre compte, qu’au fond, il ne changerait jamais. S’arrêtant net, il choppa son rival, le regardant d’un air franc, autoritaire et déterminé. Il ne souriait plus, pour lui, ce n’était pas un jeu. Rien n’était drôle, si le numéro onze trouvait cela distrayant, il se devrait de le corriger. Toutefois, il se demandait, s’il n’agissait pas ainsi par jalousie, après tout, d’après les rumeurs, Marluxia et Saix formerait un couple. Son visage prit une pointe de mélancolie, toutefois, la colère reprit le dessus. Il le prit par le col, lui demandant avec sincérité :

« Qu’est ce que tu veux de lui ? »

« Mon cher…tu devrais savoir que moi et chaton formons un si beau couple ! » Répliqua t’il d’un air provocateur « Il ne t’aime pas, il me l’a dit, alors, ne viens pas barrer nos projets ! »

Xemnas manqua de perdre le souffle. Les yeux écarquillés, l’air incompris, il sentit comme un pincement. Le supérieur avait qu’un désir, lui trancher sèchement la tête. Mais, il eut un tilt et questionna :

« Quel projet ? »

« Ooooh ! C’est une que seul les couples envisages, cela ne te regarde pas ! » Riposta t’il sèchement, un sourire dessiné, l’air hautain.

Ses mains se serrèrent, il aurait voulu ne jamais entendre ces paroles. Le rire de Marluxia fit écho dans sa tête. Néanmoins, une partie de lui l’empêchait de sortir ses armes. Il ne voulait en aucun cas blesser Saix. Après tout, et si cela était vrai. Il ne voulait pas imaginer le visage de son simili préférer, exprimer de la douleur. Il lâcha Marluxia, abandonnant l’idée de rejoindre le numéro sept. Un air de victoire se lut sur le minois de son antagoniste.

Brossant ses cheveux, avant d’aller rejoindre son lit envahit d’oreiller et de couvertures de luxe, Le berserk avait l’air perdu. Il ne comprenait pas exactement ce qui se passait, mais le duel l’avait stressé, il avait préféré prendre refuge dans sa chambre. Ses yeux d’or scrutaient au loin la lune. Le simili s’était changé, vêtu d’une sorte de tunique, ressemblant à un yukata, mais pour homme. Il était de soie, assez fin, dévoilant les courbes de sa musculature imposante. Toutefois, ayans quelques légers traies androgynes à peine lisible. Un bruit le fit se retourné, l’air interrogateur, regardant l’arrivant. Vexen s’approcha de lui, croisant les bras. Il avait des questions qui trottinaient dans sa tête, il ne put s’empêcher de les poser :

« Dit moi Saix, as- tu écouter les rumeurs ? »

« Lesquels ? » répliqua le berserk, posant la brosse sur la commode.

« Il paraîtrait que tu auras une relation avec Marluxia, est ce vrai ? » posa t’il calmement

A cette question, Saix sentit comme un poids sur ses épaules, ses yeux exprimèrent de l’incompréhension. Il s’approcha de son lit, préparant les oreilles.

« Que je sache, non ! » réfuta-il

« C’est bien ce que je pensais ! » Vexen se retourna à ses mots, s’éloignant lentement « Xemnas à mal de cette fourberie ! »

Saix se figea. Le supérieur allait mal. Lorsque le numéro cinq s’enfonça dans les ténèbres, laissant le berserk à nouveau seul, il prit une mine mélancolique. Un oreiller en main, il observait le matelas, le vide. Le numéro sept n’en croyait pas ses nouvelles. On croyait qu’il avait un faible pour Marluxia, engendrant une déprime du numéro un. Mais, pourquoi Xemnas se sentirait-il mal ? Qu’il en sache, il avait toujours mis une grande distance entre eux deux, le regard stoïque. Après un instant, où il était resté figée, il trouva qu’une hypothèse. Aller voir le numéro un. Il se leva, sortant de la chambre, puis aller chercher le roi simili.