Chroniques de Nobodies
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 Chapitre 1

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Saix
The Luna Diviner
Saix


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Localisation : sur un balcon, regardant le kingdom hearts
Date d'inscription : 01/03/2007

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MessageSujet: Chapitre 1   Chapitre 1 EmptyVen 25 Mai - 12:56

I


Mon cœur me faisait mal. Dans le fond, je regrette cette perte d’humanité. Qu’est ce regretter ? Je ne le sais même plus. Ces battements, je ne les sens plus, je ne ressens ni peine, ni rage, ni tendresse. Tout a disparut, comme je suis à présent cendre. Une carcasse sans vie, un simili… Le jeune maître keyblade témoigne d’une rigueur, j’écris ces derniers mots avant de me préparer à la bataille. Une dernière méditation sur le balcon de la confusion. J’ai compris que si je voulais redevenir moi-même, il fallait que je meure. Puis ce mon sacrifice porter chance au maître. Je ne ferai que les ralentir, mais jamais je ne me mettrais à genoux devant eux.

J’étais né d’une famille aisée, aînée, deux frères, une petite sœur. Mes parents s’aimaient terriblement, ainsi ce sentiment fut souche de mon arrivé au monde. Un petit bout qui ne cessait de se comporter comme un chaton, grandissant au fil des temps. Un être fragile, le regard attendrissant. L’innocence cachait une malédiction. Lorsque mon médecin annonça une déficience dans mon comportement, ils n’y avaient que rire. Mes parents refusaient l’éventualité de se séparer de moi : une erreur. J’étais leur précieux, l’union de leur amour. Même, ils ne réalisaient pas que j’étais vraiment malade.
Je passai ainsi, mes études auprès d’élèves de mon âge.
J’étais le jeune adolescent accoudé à un mur, assis au sol. De longs cheveux noirs en batailles, le regard jaune, félin, dit emo. On me disait frêle et androgyne. J’étais simplement trop rêvasseur, passant mon temps la tête dans les nuages. Mon emploie du temps n’était pas de cogner, encore moins à draguer les minettes, mais plutôt d’étudier. A quoi bon se fatiguer et se faire beau ? Je ne vois raison intelligente à ces actes.
Des fois, je trouvais plus ravissant la parade des pigeons que celle des humains. La plus part du temps, j’avais à faire à des glousseuses, la fille n’ayant jamais le cran pour m’approcher, dévorant mes épaules du regard, pendant que sa meilleur amie me faisait sa déclaration. Oui, je portais souvent un tee-shirt trop grand, sur un vieux jean, mon buste à l’air. Donc, la jeune fille me faisait le long topo, comme quoi j’irai terriblement bien avec son amie, un baratin qui m’endort plus qu’autre chose. Au désespoir de celle-ci, je ne lui adresse qu’un regard d’ennuie et encore, si j’ai le moral.
A force de n’accepter aucune déclaration, d’être aussi nonchalant, ils s’étaient demandé si je n’étais tout simplement pas homosexuel. Je leur avais adressé des yeux ronds, nan mais d’où ils s’imaginaient me voir ainsi ? Ils osaient m’affirmer que j’avais un déhanchement lorsque je marchais ! Hm, j’étais juste à moitié bourré par moment. Un être niais ? Non, j’étais dans ma phase de dépression. Comme tout adolescent, il y a une période où on voit tout en noir. Ce fut mon cas en ces jours. Ainsi, je m’oubliais à travers divers alcool, finissant souvent par dormir en cours.
Le camarade de classe qui se faisait appeler mon meilleur ami, n’était qu’un pion d’un groupe qui était dans mon collimateur. Vous devez voir de quoi je parle ? Ce genre de rassemblement, fait de brutes épaisses, la matière grise aussi épaisse que celui d’un poisson rouge. Ils se mettent souvent à plusieurs pour s’en prendre aux plus faibles. Ils aiment les petits savants, dans les poubelles bien sur. Chaque jour, on a le droit à un absent. La cause étant, soit humiliation, soit séquestration, en passant par le bizutage, l’acte adultère, l’attaque psychologique et la ruine.
Tous les élèves y étaient passés, sauf moi. Etrange soit-il, je sentais leurs regards vers ma tête. La cause : J’ai refusé de sortir avec la petite sœur du leader. Elle ne cessait de me coller, la petite qui se cache derrière un mur, un cassier, un arbre, un professeur pour pouvoir me lorgner pendant des heures. Quel soulagement, je ne l’aurais plus dans les pattes.
Mon soit disant best était devenu aussi blanc que le mur repeint de la cantine. Il m’avait répété plusieurs fois dans la journée que je regretterai cet acte. J’en était tout bonnement indifférent. Tout ce que j’ai fais, c’est vider ma canette de bière, lui offrant mon plus beau rot, ressemblant vaguement à un « ouai ». Ces morales me passaient au travers de l’esprit, tout ce qui m’intéressait c’était les cours.
Durant la matière de Français, toujours accoudé contre un mur, prenant des notes, j’entendais des filles raconter l’affaire. Alors comme cela, elle était partie jouer sa fontaine dans les bras de son petit fréro adoré. Comme c’était attristant, j’en ballai lourdement. Je m’enfonçais donc dans un texte plus attractif que les murmures des commères aux loin.
A la sortit des cours, je m’empressa de sortir de l’établissement. Néanmoins, un malaise sommeil en moi, cette impression d’être suivit. Oh, je n’y prenais guère attention, mon ventre passant avant tout chose. C’est lorsque j’eu sentit une main m’attraper par le col, que le danger se fit ressentir. Ils m’avaient embarqué dans une rue étroite et sombre, à l’abri de tout témoin. Jeté sur les ordures, j’eu pas le temps de me redresser qu’un homme me donna un violent coup de pied dans l’estomac. Je ne cachai pas ma douleur, grimaçant. Il me rattrapa par le haut, dévoilant son visage empestant l’allène de phoque. Je lui aurai bien conseillé une multitude de marque de dentifrice, mais il s’avère que je devais plus penser à ma survie. Il grogna tel un chien enragé, cherchant à comprendre le refus des sentiments de sa benjamine. Un soupire, je caressais ma précieuse chevelure, puis lui répondit d’une voix monocorde :
« Pour un lot de glue très tenace c’est le meilleur choix ! Navré je n’en ai pas besoin, ma colle en bâton me suffit ! »
Toujours aussi romantique dois je dire, je n’ai jamais eu l’art de faire fondre les dames. Son aîné m’en avait collé une après ces propos. J’étais resté figée, une trace sur la joue. L’alcool me rendait insensible aux gifles. J’avais presque l’impression qu’il me caressait le visage. Il me choppa par les cheveux, je ne lui adressai qu’un regard de zombi.
« Tu lui as brisé le cœur, tu te rends compte de ce que c’est ?ça te ferait plaisir qu’on te jette ainsi ?
- Tan que c’est pas les poubelles aucun problème !... ! Je peux lui conseiller un excellent psychologue ! »
Un grognement canin, tout bonnement magnifique. Je sentis une pression au niveau de ma chevelure. C’était un de mon plus grand souvenir, celui où je fus tout bonnement tabassé comme toute victime. Tous autour de moi, planches en mains, j’étais leur punching-ball.
Lorsque j’étais rentré chez moi, j’entendis ma mère hurler. Je m’étais étalé sur mon lit, lorsqu’elle était venue ausculter mes blessures. Moi, j’étais tout simplement endormit. Je me suis réveillé avec un tas de pansements, en supplément d’un mal de crâne. Comme une véritable mère poule, elle s’était jetée sur moi, me caressant le visage, les larmes aux yeux. Un long sondage, elle était terriblement anxieuse. Par chance, je réussis à la calmer, partant en cours après un délicieux repas.
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Saix
The Luna Diviner
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MessageSujet: Re: Chapitre 1   Chapitre 1 EmptyVen 25 Mai - 12:57

Un tas de regard s’étaient posés en ma direction, pour avoir brisé un cœur, j’avais obtenu le rang de bourreau. Des regards noirs, par ci par là, des jurons. Oh, c’était soit ça, soit je la manipulais ? Quel était le mieux : mentir ou être franc? On me bousculait par moment, me giflant. Je ne compris ces actes. A vrai dire, j’étais trop fatigué pour réaliser l’évènement.
Une fois dans la classe, je bénis le silence. En effet, durant le trajet je n’avais entendu que des murmures. Seul la pluie imposait son chant macabre. Les étudiants entrent, toujours aussi froid avec moi. Pour une fois qu’ils me voyaient ! Le professeur en suivit. Il resta stoïque devant son bureau. Des insultes, des boulettes, ils avaient pas finit, c’était pas la mort de refuser de sortir avec quelqu’un ! Je reste glacial, admirant l’extérieur, me réfugiant dans le monde imaginaire. J’attendais les cours. L’enseignant patiente, il imposa le silence frappant sèchement le bureau. Tous nos regards en sa direction, il sortit un papier, toussotant.
« Je suppose que la plus part on été mis au courant du décès d’une étudiante ! Nous ferons cinq minutes de silence pour les défunts parents ! » Répliqua t’il d’une voix lugubre.
Un élève me traite d’assassin, les filles crient, le professeur grogne désirant qu’ils se taisent.
Je n’avais toujours pas réalisé qu’elle s’était donnée la mort pour moi. Je ne lui avais jamais ordonné une telle folie. C’est la première fois que j’exprimais de la peine, je n’étais pas fier. Pourtant, j’avais dit la vérité, je ne l’aimais pas, je ne voulais sortir avec elle. Accablé, je préférai scruter le livre de cours, l’air silencieux.
« Saï, tu es convoqué devant le directeur ! » déclara le mentor.
Je ne lui adressai aucun regard, me dirigeant ainsi vers le lieu indiqué. Une fois invitée a entré, je m’assis sur le siège en face de la vieille dame. A côté, un homme et une femme, ils étaient tendus, l’épouse en larmes. Derrière, les bras croisés, accoudé, le leader de la troupe qui m’avait infligés les bleues. A ma droite, mes parents, l’air troublé. J’étais complètement pommé, qu’est ce qui se passait ? Pourquoi tout ce monde ? Qu’est ce que j’avais fais de mal ? Deux personnes entrèrent, un homme approchant de la cinquantaine, blond, vêtu de blanc, une écharpe rouge entourant les épaules. Il était suivit d’un jeune métis, à la chevelure argenté, vêtu de la même manière que celui qu’il suivait. Je ne m’étais attaché à leur vue, regardant mes chaussures.
« Bien, je vous ai réuni pour discuter du suicide de la petite Fiona, il semblerait que tout soit lié à vous Saï, elle éprouvait un fort penchant pour vous ! Visiblement, elle n’en a pas supporté vos propos, vous souvenez vous de ce que vous lui aviez dit ? »
Génial, pour avoir brisé un cœur, j’allais direct devant la directrice, elle est belle la vie !
« Attendez, me dite pas le fait que j’ai dit simplement non, la tué ? » répondis je d’un air déconcerté.
« Elle ne s’est pas suicidé ! » grogna le leader « elle a été tué ! »
« L’autopsie du cadavre révèle des morsures profondes et votre ADN se trouve sur ses vêtements ! » rajouta le vieux blond.
Je frottais mes paupières. Visiblement, j’avais raté un train. Ils avaient de l’humour, il était évident qu’il y avait des traces de moi, après tout, cette folle avait voulu m’embrasser et j’ai du la repousser. C’était magnifique, ma vie était fichu, juste pour avoir dit « non ».
« Me dite pas que je l’aurai tué ? Si c’était le cas je m’en serais souvenu ! Et je ne serais pas dans cet état de bien aisance que j’avais avant d’entrer dans l’établissement ! »Expliquais je totalement dérouté, après un rire nerveux. « Où elle est la caméra ? C’est quoi cette blague ! »
La directrice bronche, son visage se crispa de consternation. Elle annonça d’une voix des plus glacials :
« Tu es un suspect Saï ! On a toute preuve pour t’arrêter ! Afin d’en être certain, Ansem le sage a accepté de t’étudier, son jeune disciple ce chargera de ton cas ! »
C’était totalement dingue, je ne m’étais jamais retrouvé dans une pareille situation. Me voilà donc principal coupable d’un meurtre. J’avais à la fois envie de rire, n’y croyant absolument pas, mais aussi de décapé au plus vite. Ainsi, après une longue discutions tout aussi ennuyante que démoralisante, je fis la connaissance de celui qui allait être mon psychologue. Xehanort, oui c’était son nom. Et bien, il faut avouer qu’il me terrifiait. Sous ses airs de jeune homme, un Aura des plus frigorifiant l’entourait. Il était très diplomate et accueillant, mais je restais réticent, refusant que ma tête soit celle d’un tueur.
Je passai ma soirée enfermée dans ma chambre à scruter la fenêtre. Pas de lumière, rien, enroulé dans ma couverture. Je n’avais plus d’appétit, cet évènement m’avait littéralement anéantie. J’étais troublé, pourquoi on affirmait que j’étais un assassin ? Je n’en suis pas un, je n’ai tué personne, j’ai dit « non », juste ça. Je me recroqueville sur moi-même, posant ma tête sur mes genoux. Bon sang, je n’avais cherché aucune noise, me voilà dans un calvaire. Plus personne ne me verra de la même manière. J’entendais le blond parlé à mes parents, j’entendais ma mère en pleure. Elle ne s’était jamais vidée autant, jamais je ne l’avais vu ainsi. J’aurai souhaité que ce problème ne m’arrive. Son disciple avait cherché à me parler, je ne lui ai ouvert la porte, je voulais être seul.
Cela ne me serait venu à l’idée de tuer. Je ne désirais qu’être tranquille, je ne voulais que vivre ma vie. C’était trop demandé ? Pour un simple et misérable coup de foudre, tout ce que j’avais désiré, étaient tombé au sol, tel un château de cartes. Je savais que je ne pouvais plus aller en cours, je n’ai même pas eu le temps de dire « en revoir » à mes professeurs. Je resterai enfermé dans ma chambre, tan que l’affaire ne sera pas mise au clair. La pluie me berçait, je tombe violement dans les bras de Morphée.
Dès le lendemain, l’affaire passe dans tous les journaux. Je ne suis qu’un meurtrier aux yeux des habitants. Je n’ai rien fait bon sang ! Je ne l’ai pas tué ! S’ils pouvaient me comprendre, s’ils étaient dans ma situation, ils en souffriraient. Je sors juste pour m’acheter des bières, le marchand ne me disait même plus le « bonjour » amicale. Les clients fuyaient ma présence. Des jurons, des insultes, encore ces mots – monstre, sale monstre, pourriture- oui, je les connaissais déjà, je le savais déjà.
Durant le premier rendez vous avec le dénommé Xehanort, je reste avachi sur le siège, on se regardait dans les yeux. Il était mignon je dois le dire, mais sa moue ne m’offrait confiance. Il était trop sage, trop amicale. J’avais laissé mes cheveux tomber sur mes yeux, je m’ennuyais. Je m’étais endormi sur le siège. Lorsque j’avais ouvert les yeux, j’avais eu un mal de dos, j’avais du dormir de traviole. Lui, il avait parlé avec mes parents, il m’adressa un sourire lorsque je m’étira. Enfin, je le vis partir. Je savais qu’il devait être déçus, je ne luis avais rien dit.
Lorsque j’avais les rendez vous avec Xehanort, je faisais en sorte de bâclé. Il me posait un tas de question. Il se rendait compte que je n’étais pas ouvert, que je ne désirais le connaître et encore moins lui adresser la parole. Mes parents me faisaient la morale, comme quoi, il pouvait me sortir de là. Je m’en fichais, me lisant sombrer dans un état d’ivresse.
Ne pouvant plus supporter les reproches de mes anciens, je décida de sortir tard le soir. Comment rester calme, lorsqu’on vous fait que des remarques blessantes ? Je marchais jusqu’à un parc, m’installant sur un banc. La lune était belle, immense, imposante. Je la sondais, une canette de bière en mains. Je l’admirai, m’oubliant. Je ne pouvais plus supporter la situation actuelle. Pourquoi on me traite de monstre ? Parce que j’avais une tendance gothique ? Parce que j’étais un alcoolique ? Et alors ! Personne n’y était passé ? J’étais confus, pourquoi tout cela m’arrivait? Toutes ces questions dans ma tête, je me recroquevillais sur moi-même. J’avais l’air d’un pleurnichais, d’un être tout simplement affaiblie, je suffoquais. J’entendis des pas, levant la tête. J’essuyais mes larmes, cherchant d’où provenait le bruit. Tout ce que je sentis, ce fut un profond maux de tête, j’en avais perdu esprit.
J’ouvris les yeux dans un lieu lugubre. Je ne percevais qu’une lampe au dessus de ma tête. Les ombres me laissaient deviner que je me trouvais dans une cave à vin. Bon sang, quel mal de crâne, je me frotta la tête, puis tenta de me lever. Un coup dans le dos me fit tomber net au sol, sous un cri douloureux.
« Tu l’as tué monstre ! » grogna une voix masculine. Je tournais la tête, ainsi que le bassin, scrutant l’interlocuteur. Le frère de Fiona, suivit de quatre gars armé de bat de baseball.
« Assassin ! » hurla t’il en me donnant un violent coup bien placé. Mon réflexe fut de me protéger l’entre jambe, des coups de ces compagnons. Je ne sentais plus me ventre, il devait être parsemé de bleue. Un filet de sang coulait de la commissure des lèvres. Je toussais, n’ayans le temps de reprendre mon souffre. Ils me regardaient, affaiblit, me protégeant misérablement.
« Saloperie, tu vas crever ! Je vais venger ma sœur, ainsi tu pourras savoir ce que c’est de ce faire bouffer vivant ! » Termina t’il, en me relevant par le col.
« Je te l’ai dis, je ne l’ai pas tué ! J’ai simplement refusé de sortir avec elle ! »Insistais je, lassé par ces bornés.
« C’est tellement facile de mentir ! Tu ne mérites pas de vivre pour ce que tu as fais ! Si tu étais humain, tu ne lui aurais jamais volé la vie ! » Répliqua t’il hors de lui.
Décidément, je ne pouvais pas lui parler, il fallait que je trouve une solution pour que je sorte de ce lieu. J’observe rapidement la salle, entendant les autres se rapprocher. J’angoissais complètement, me relevant avec difficulté. Ils m’avaient sans doute brisé une cotte. Je retenais mon ventre, parcourut de douleur. Je reculais lentement, cherchant une porte, n’importe quoi, où je puisse m’évader. Eux, ils riaient, ils s’imaginaient déjà entrain de m’étriper. Je les scrutais avec attention, cherchant d’une main une poignet de porte, tout en reculant. Tout ce que j’obtenu, c’est d’être piégé. C’était la fin, je ne pouvais plus fuir, j’étais trop fragile pour m’opposer à ces tas de muscles. Qu’elle poisse j’avais, je ne pouvais ne serait ce que discuter. Ils s’approchaient de moi, matraques en mains.
« Je ne lui ai rien fait ! Bon sang ! Je ne l’ai même pas frappé ! Regardez moi, je suis qu’une loque ! Je n’ai pas la force de lever un bras sans que ce soit douloureux ! » Insistais je complètement affolé.
J’avais beau cherché un miracle, ils étaient sourds. Ils n’avaient qu’une ambition : me briser le crâne. J’étais maudis, tout simplement maudit. Je repensais à mes parents, j’aurai jamais du sortir, j’aurais du rester dans mon pieu. Je me suis recroquevillé, à quoi bon prolonger son heure. Je fermais les yeux, posant ma tête sur les genoux. J’étais resté ainsi, figé. Tout était devenu noir, je n’avais entendu que mon hurlement lorsqu’ils avaient foncés en ma direction.
Un silence, était ce la mort…était je mort. Je n’avais pas mal, du moins, je ne me sentais plus. C’était trop long, je ne voyais rien. Puis, la lumière revint. Je sondais le plafond. Lorsque je m’assis, j’observais le résultat. Jamais je n’ai hurlé aussi fort, les larmes aux yeux, jamais je n’ai eu si mal. J’étais rentré dans un état pitoyable, je m’étais enfermé dans ma chambre, refusant tout contact.
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