Chroniques de Nobodies
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 Chapitre 2

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Saix
The Luna Diviner
Saix


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Date d'inscription : 01/03/2007

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MessageSujet: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyVen 25 Mai - 12:57

II


Enfoui dans mes couvertures, je sanglotais. Je ne voulais plus me voir, je voulais m’oublier. Bon sang, qu’est ce que j’avais fais ? Qu’est ce qui m’arrivait ? Mon père avait sans doute appelé les deux scientifiques, ma mère cherchait à me parler. Elle en pleurait, tapant à la porte, me suppliant d’ouvrir. Elle m’appelait, sans cesse, insistant désespérément. Mes frères et sœur étaient à ses côtés, cherchant aussi à avoir un mot de ma part. Je n’étais qu’un monstre, oubliez moi, laissez moi ! Je ne répondais pas, restant ainsi, recroqueviller sur moi. J’entendais les sirènes, c’était fini, j’étais leur assassin. Prit de panique, je m’enfuis par la fenêtre. Ainsi, je courus le plus vite que je le pouvais. Les chevaliers me cherchant. J’avançais, m’éloignant le plus possible de ma demeure. Jamais je n’avais courir aussi rapidement, mon professeur de sport s’en serait décoché la mâchoire. Je ne savais pas si j’avais prit la bonne initiative, hélas la panique me fit prendre les jambes à mon cou.
Après plus d’une heure de fuite, je m’étais effondré de fatigue dans une forêt. Je me traînais jusqu’à une petite rivière, avalant comme un ogre l’eau. Lorsque je scruta mon reflet, j’eu une pression au cœur. J’étais angoissé, je m’en voulais. Je ne me reconnaissais plus. Par simple réflexe de désespérer, j’avais frappé le sol de toutes mes forces. Mes parents devaient sans aucun doute, avoir honte de moi. Je ne pourrais plus les regarder en face, ils m’avaient tout offert, tout donné et voilà que j’agissais comme une bête. Je préférais fuir, qu’assumer. A vrai dire, j’avais tout simplement du mal à réaliser ce qui venait de se passer.
Soudainement, j’entendis des bruits dans les herbes, par simple réflexe, je cherche la cause. Une créature a antenne s’approcha de moi. Elle semblait me sentir, je ne connaissais pas cette bestiole, mais plus elle s’avançait en ma direction, plus j’avais le pressentiment qu’elle était maléfique. Elle était sur le point de me sauter net dessus quand un coup de feu retentit. Je m’étais lamentablement recroquevillé, j’étais paralysé. J’avais tellement le tournis que je m’évanoui. Je ne sais ce qui se passa, mais je m’étais retrouvé dans une chambre. Des couvertures chaudes m’entouraient. Les yeux ouverts, j’étudiais le lieu. Un demeure riche et remplit d’un tas d’objets et de casse tête. En parlant de tête, la mienne était complètement vaseuse, dans le sens, où je sortais d’une atroce migraine. Je me demandais bien où je me trouvais, je ne tardai pas à savoir, un cher psychologue se trouvant assis sur un siège, lisant un livre. Il ne leva pas les yeux, mais sentit mon réveil, adressant un sourire et ce bonjour toujours aussi mielleux. J’eu un haut le cœur et me leva du lit. C’était lui qui avait tiré ? Trop de question vinrent en tête, cela me fatiguait. Le stresse me monta à la tête, si j’étais là, ce n’était sûrement pas pour m’offrir une tasse de thé. Trop patraque pour me lever, je restais donc assis sur le lit. J’étais mal à l’aise, mes parents devaient certainement se trouver dans la demeure. Xehanort se leva vers moi, son regard vitreux, il s’avança et posa une main sur mon front. J’étais bouillant, complètement essoufflé et même cet instant de repos ne m’a apporté des forces. Il me proposa de boire quelque chose, je restais silencieux. Je ne sais pas pourquoi il s’obstinait à être gentil avec moi, je ne suis qu’un monstre. Je restais assis, la tête basse, j’avais des cernes aux yeux. Un mal de ventre revient, j’avais oublié un instant les coups. Je sens qu’il a envie de voir mon problème, scrutant ma main qui faisait pression sur mon bide.
« Saï, ton cœur est remplis de ténèbres ! Tu caches quelque chose ! Parle moi en ! » Répliqua le disciple d’ Ansem, d’un mine sombre. Je suis resté la tête basse, mes lèvres tremblaient. Il est vrai que j’avais envie d’hurler, envie de tout balancer. Mais, j’étais terrorisé à l’idée de raconter ce que j’avais vu. Xehanort insista comme à ses habitudes, je ne bronchai pas.
« Tes parents sont là ! Je leur ai informé que tu te trouves en ma compagnie ! »
En plein dans le mille, le leva mes yeux, l’air emplis d’effrois, l’attrapant par les épaules, criant :
« Je ne veux pas les voir ! Je t’en pris, je ne veux pas qu’ils me voient ainsi ! »
Jamais je n’avais autant supplié. C’est limite si je lui avais fait les beaux yeux, tel un chien abattu. Je me suis complètement effondré en pleurs, je tremblais. J’allais mal, très mal, je ne maîtrisais plus mon self contrôle.
« Raconte moi ce qui c’est passé ! » me pria t’il d’une voix neutre.
Figée net, paralysé, je le regardais. Mes lèvres étaient la seule partie qui ne cessait de trembler. Je n’avais pas le choix, mais ce n’était pas évident. Comment raconter qu’on a fait un meurtre ? Sachant que j’ignorais la manière dont je m’y étais prit. Troublé, je baissais les yeux, restant silencieux. Il se leva, m’étudiant. J’avais l’air d’un cobaye, d’un sujet qui aurait subit des tests de produits, me rendant ainsi fou. Je n’arrivais pas à ouvrir la bouche, j’étais crispé. Comprenait-il que j’étais dans un état de choc ? Où fallait-il que je lui explique ?
« Je …» balbutiais je, m’efforçant de parler « Je n’en pouvais plus de ces journées a être enfermé, c’est comme ci j’étais en prison… Je suis allé dans un parc afin de prendre l’air…il s’avère que le frère de Fiona était là… ils ont voulus me tuer… »
Je serrai les dents, fermant les yeux. Je tremblais d’avantage, des larmes ruisselantes le long de mes joues. Puis, je prend mon courage à deux mains, continuant mon récit avec autant de mal :
« Ils m’ont enfermés avec eux dans une cave…ainsi personne ne pouvait m’entendre…Mais je ne sais pas quel moyen..Je..Je les ai tué…Je me suis réveillé…entouré de leurs cadavres… la poitrine éclaté…Je leur ai dévoré.. Le cœur… »
Inapte à continuer, je posai mes mains sur mes yeux. C’est horrible qu’en ces situations, j’avais envie de me tirer une balle dans la tête. J’hurlai littéralement, sanglotant. J’hoche négativement la tête, je ne voulais pas, je ne pouvais pas empêcher cet acte.
« J’ai arraché leurs cœurs..JE LES HAIS TUES, je ne suis qu’un monstre… Je suis fou…fou » avoua je.
Je me laissais tomber sur le lit, formant une boule avec mon corps. Je n’étais qu’une bête sans défense, un humain sanguinaire. J’étais certain que Xehanort devait être satisfait. Il avait enfin des propos de ma part. Il avait enfin la preuve que j’avais tué la fille par la même occasion.
« Vous allez me mettre en prison c’est ça ? »
« Non, tu es simplement atteint d’une maladie neuronique » répondit-il simplement « ce n’est pas un acte volontaire »
Ainsi, était ce donc la malédiction. Cette chose en moi, cet autre « moi » qui agissait ainsi. Si seulement je pouvais le détruire. Mais, je devais assumer les meurtres, ces meurtres à lui. Bien que je n’étais pas coupable, je l’étais en partie à cause de lui.
Des pas, on ouvrit la porte. Je sondai les arrivant. Ma mère et mon père, suivit d’Ansem le sage en personne. Je poussa un cri, me jetant su Xehanort. J’étais paniqué, je voulais fuir, courir, m’enfuir. Mon père est hors de lui, il m’attrapa et me jeta au sol. Ma mère cherchait à bloquer son mari, visiblement sous un état de rage. Moi, je m’étais lentement relevé, du moins, juste le bassin.
« J’aurai du t’envoyer dans cet hôpital psychiatrique pendant qu’il en était encore temps ! Tu es une honte pour la famille ! Bon sang qu’est ce qu’on va faire de toi ! » Répliqua t’il sans scrupule. Je restais figée, brisé par de telles paroles. Mère affligée par de tel propos engueule mon père. On dirait presque des chiens enrages. Moi, je restai recroquevillé. Xehanort se mit à ma hauteur, il cherchait à me réconforter, mais en de tel situation, je n’ai plus cœur à rien. Je me levai lentement, le regard vitreux. Lentement j’approchai mon père :
« C’est vrai, je ne suis qu’un monstre ! Je suis né monstre, et je mourrai ainsi ! »
Dans un élan, je fonçai sur mon père, prenant le poignard qu’il a dans son fourreau. Je ne me rappel plus de rien, les ténèbres m’ayant entouré. Tout ce que je peux affirmer, c’est que Xehanort prit fuite et qu’ Ansem le Sage ne put s’opposer à ma folie.
Ma vie n’avait plus aucun sens, j’avais laissé le démon en moi prendre procession de mon corps, je n’étais plus qu’un fou. J’ai tué mes parents, je me suis réveille baignant dans les tripes. Plus personne dans la salle, j’avais pris la fuite.
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