Chroniques de Nobodies
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 chapitre IV

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Saix
The Luna Diviner
Saix


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Localisation : sur un balcon, regardant le kingdom hearts
Date d'inscription : 01/03/2007

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MessageSujet: chapitre IV   chapitre IV EmptyDim 27 Mai - 16:38

IV


Ainsi, je me retrouve dans une drôle de situation, je suis né simili, un reflet d’un misérable humain. Je représente plus à présent la bête immonde que les autres, les humains, ne percevait qu’à travers moi. Je n’ai pas oublié les injures, ils sont encrés dans mon crâne, je n’oublierai pas les humiliations et tortures, ma carcasse en est marquée. Je ne me ferais plus marché dessus et encore moins dresser comme un clep’s. À présent je suis bourreau des faibles et je les écraserai sous mes pieds. Vous trouvez peu être cela cruel, moi c’est devenu une ambition. Régner ou être soumis ? Quel choix ? Finir comme un mouton de panurge ou être le berger ? J’opte pour le maître.
Je comprends très vite que le vieil homme m’a mené à l’intérieur de la forteresse. La tension est plus grande, je sens déjà une aura inquiétante circuler dans les lieux. C’est vraiment un contraste avec la ville, j’ai manqué d’en finir aveugle. Je frotte mes yeux et suis l’ancêtre. Un truc qui me rend d’autant plus fier, c’est la petite taille pitoyable du papy. Il doit faire deux, allé on va être gentil trois têtes de moins que moi. Je le regarde du coin de l’œil, grimaçant de méfiance. Il me conduit jusqu’à une chambre. Elle ressemble à ceux de nombreux films de vampire, sauf que les murs sont d’un blanc blafardes et les tissus d’un noir onyx. Il me demande de rester là et de me vêtir, fermant la porte derrière moi. Sympa, je n’ai pas le droit de saluer le chef des lieux ? C’est vrai que je suis nu, j’en ai oublié ce point de vu. Me retrouvant à présent seul, j’examine les lieux, je sonde la draperie, puis ouvre les meubles, dénichant des vêtements étrangement à ma taille. A croire que mon arrivée était prévue. Aussi, m’abstenant de question, je m’habille. Je suis à présent vêtu d’un jean et d’un haut débardeur, bien sur y a aussi le sous vêtement mais ce détail ne doit qu’intéresser que les vicelards. Chaussé de simple botte de cuir ayant une bordure argenté.
Une chose que j’aimerai savoir, c’est à quoi je ressemble. Je m’empresse de chercher un miroir. Il n’y en a aucun, à croire que ce n’est pas courant chez eux de ce regardant devant un miroir. Je suis persuadé que le vieillard est un vampire, surtout durant le trajet où il a finit par marcher sur le plafond. Je soupire faisant les cents pas. Je ne peux pas rester ainsi à attendre le vieux. Bon, puisque c’est cela, je vais chercher le miroir tout seul. Je m’empresse d’ouvrir la porte et part à la recherche de l’objet convoité. Le hall où je me trouvais devais être une alignée de chambre, il devais probablement y avoir des toilettes nous loin, à moins qu’ils portent des couches, voir ne mange pas. Je sais que je dois attendre, néanmoins, je ne suis maître que de moi-même et ce n’est pas ce nain qui m’en fera dire le contraire.
M’aventurant dans un territoire inconnu, je n’ai aucune idée si c’est un lieu à haut risque ou non. A vrai dire, je m’en fiche. Je me trouve donc dans une intersection, je m’ai au moins deux bonnes minutes à savoir si je vais devant, à gauche ou à droite. Je prends donc l’escalier à droite, grimpant un étage. Les décorations deviennent plus luxurieuses au fur et à mesure que j’avance. Je m’approche visiblement du cœur, que je perçois lorsque je grimpe les marches. Je ne sais où cela me mènera, ce qui est évident, c’est que la demeure devait être à un haut gradé à présent. Lui, il devait avoir un miroir. Je visite le hall, plusieurs portes s’offrant à ma vue, je n’ose en ouvrir une. Le couloir est si grand que j’ai l’impression de me trouver dans une église. Le sol et la plus part des murs sont teinté noirs. Lorsque j’avance des plaques violettes apparaissent sous mes pieds. Des piliers blancs soutiennent la voûte. Un symbole représentant une cœur poignarder par une croix est incrusté sur la plus part des paroi. Des étranges créatures entourés de cases orangeâtes surveilles les portes. Elles ne semblent chercher à m’agresser. Bien au contraire, elles me regardent de leurs yeux inexistants, restant stoïques et droites. Je les observe, puis, continue ma route nonchalamment. Un instrument de musique brise le silence imposant. Une mélodie jouée à l’orgue. Je tends mon oreille, écoutant le son envoûtant. Je m’y approche lentement, hésitant. Déjà que je ne connais pas les lieux, je me permets en plus de m’infiltrer dans un couloir sans doute interdit pour des gens comme moi. Plus la symphonie augmente, plus je vois une porte ouverte, une lumière du certainement à une bougie ce percevant.
Une fois arrivé au ras de la porte, je jette délicatement un coup d’œil dedans. Une salle aussi impressionnante que le couloir. Au fond, une orgue incrustée sur le mur dont un homme jouait. Au fond à droite un étage visible, une bibliothèque. Au centre une table passe avec des poufs en soies. Le tout peut décoré, juste le symbole simili, sans plus. Cela devait sans doute être un salon privé. Je n’ose m’y aventurer, doutant que la personne qui s’y trouve n’apprécie qu’on le dérange.
« Et bien, qu’attends tu, entre donc »
Je me retourne, personne. Cela devait être l’homme qui avait demandé. Je m’avance donc, très lentement. Un Aura me glace, elle semble appartenir à l’inconnu. Celui-ci se retourne. Il me rappel quelqu’un, mais aucun nom ne me vient en tête. Il est métisse, sa longue chevelure d’argent tombant jusqu’au milieu de son dos. Il me sonde d’une manière à me mettre mal à l’aise. J’ai l’impression de devenir qu’un petit chaton. Le manteau qu’il porte est exactement le même que celui du vieux, c’est certainement un clan. Je restai donc sceptique, ne donnant pas ma confiance à cet homme qu’il s’approche dangereusement de moi. Il me présente la table basse, deux tasses de thé attendant d’être dégusté. Je pris place sur un des poufs en face du pur inconnu. Enfin, c’était plutôt moi la tâche, mais soit. Il n’arrête pas de m’observe, ce qui a le coup de m’énerver. Du moins, je ne le suis pas au proprement dit, mais, je le regarde d’un air assassin lui faisant comprendre que je n’appréciais guère cela. Lui, il m’offre une mine autoritaire, me forçant par un simple soulèvement de sourcil de baisser ma tête. Je ne sais pas comment il fait, mais, j’arrive pas à m’imposer en sa présence. Il me propose une tasse, je n’ose pas. Son regard ne me laisse guère le choix, j’attrape délicatement une des tasses.
« Comme nous autres, les ténèbres t’ont dévorés, te privant de souche émotive. Vois tu, tu es un simili et notre advenir est d’appartenir au néant. Tu n’es qu’un simple reflet de ton humain, tu ne lui ressembles pas dans sa totalité, mais ne reflète que ses souvenirs. Cependant, tu peux contourner le destin similaire aux êtres que nous sommes ! Il suffit simplement de te joindre à nous ! »
Je trempe mes lèvres dans le liquide, écoutant attentivement ces propos. Un simili, drôle de nom pour ce que je suis. Je lève un sourcil et posa d’une voix monotone :
« Un simili dite vous, comment en êtes vous sur ? »
Il m’adresse un sourire énigmatique, je ne sais si c’est de l’amusement ou si tout simplement il se moque de moi. Il pointe mon torse, que je regarde à présent. Qu’est ce qu’il a mon ventre ? Je pose la main dessus et m’aperçois d’une chose. Il n’y a aucun battement. Un humain sent son cœur battre. J’ai beau prendre mon pou, rien. Ce n’est pas possible, suis-je mort ?
« Le sens tu, tu n’existes pas ! Un reflet ne vit pas ! Tout ceux qui t’on connu entend qu’humain doivent te croire comme disparut ou mort ! » Répliqua t’il d’une voix neutre.
Je pose la tasse, il me coupe la soif avec ces mots. Ceux que j’ai connu m’ont traité de bête jusqu’à ce que j’en devienne une. Jusqu’à ce que mon humain en devienne une. Si je les reverrai, ils reprendront leurs ambitions de me détruire :
« C’est pas plus mal que ça de ne plus exister, je n’aurai plus de représailles ! » affirmais je en sondant mes doigts. Sur ce point c’était vrai. Si je n’étais plus moi, j’aurai une autre vie, celle d’un être inexistant, mais libre. Il ne cesse de scruter mon visage. Ses yeux, j’ai envie de le lui crever, j’ai l’impression qu’ils voient à travers moi :
« Ta vie comme la notre nous indiffères, comme tout sort d’êtres de lumière et de ténèbre, cependant, nous qui sommes à la lisières d’eux, nous devons d’exister ! Nous ne serons plus des esclaves, mais nous tirons les chaînes des autres. Ceux qui furent traîné, traîneront leurs bourreaux ! »
Aurait-il lu mes pensés ? Aurait-il vu mes souvenirs ? Aurait-il été ma lune ? Je reste silencieux, attrapant la tasse, buvant le thé d’une lenteur.
« Comment obtenir cela ?
- nous rejoindre ! »
Je regarde mon reflet dans le thé, je perçois vaguement la morphologie de mon visage. Je ressemblais plus à une bête qu’à un humain. Sans pour autant avoir la tête d’un animal. Je ferme les yeux, la mine sombre. Il est vrai que j’ai perdu le peu de douceur. Je n’ai qu’un désir, tuer ceux qui m’ont rejeté. Cette rancœur qui ne cesse de me ronger, cette haine transformée en maladie. Je sais que je suis fou et que cette folie est un autre dans cette carcasse. J’accepte, je n’ai d’autre choix. Je ne saurai où aller appart ça.
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