Chroniques de Nobodies
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 Jour O

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Axel
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Axel


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MessageSujet: Jour O   Jour O EmptyMar 14 Nov - 13:59

Voici donc le Jour 0, moment où Axel intègre Twilight Town, la veille du réveil de Roxas.

Mise en situation : Sous les indications de l'Ordre XIII, Axel est envoyé à Twilight Town - la vraie Twilight Town, où il croit pouvoir trouver Roxas...ce qui, il le constate à son arrivée, n'est pas le cas. Aucune trace de Roxas en ces lieux. Il y rencontre ensuite Naminé et passe un accord avec elle pour qu'elle le laisse accéder secrètement et sans le conscentement de DiZ à l'autre Twilight Town, celle reproduite artificiellement par ce dernier, là où se trouve un Roxas dont la mémoire et la véritable personnalité ont été effacées. Elle lui fait cette faveur à condition qu'Axel n'intervienne pas dans les plans de DiZ qu'elle doit en principe respecter. Cela dit... tout le monde ne sait résister à ses propres tentations Wink

Aucune mention spéciale pour le moment, en dehors du fait qu'il est possible que des modifications soient apportées à cette mise en situation.
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Axel
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Axel


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyJeu 16 Nov - 0:02

__Personnage : Axel

__Je les méprise.
__Tous autant qu'ils sont, sans la moindre exception - je les méprise. Ils l'ont laissé tomber, lui, au nom de leur propre honneur. Ils m'ont trompé, m'ont trahi, moi, sous le prétexte du doute, faute d'avoir la preuve que je puisse leur être fidèle. Et voilà qu'aujourd'hui, c'est sur moi que repose la responsabilité d'assumer leur erreur de jugement. C'est moi qu'on envoie réparer les torts. C'est une fois de plus sur mon dos que pèse le fardeau de notre mal de vivre à tous.
__Je les méprise. Et s'il y a bien une chose qui me retienne de leur faire défaut à mon tour tandis que leur sort repose malgré moi entre mes mains suite à un obscur renversement de situation - si j'ai accepté une pareille responsabilité, preuve de leur incapacité à mener quoi que ce soit à terme... c'est bien parce que je le veux, voilà. Sans quoi j'aurais fait preuve de raison, comme lui, comme Roxas, et j'aurais laissé derrière moi, sans aucune forme de regret ni nostalgie, ces quelques années de soumission de trop dans mon existence - existence consacrée à eux seuls, parce que j'ai été suffisamment naïf pour croire qu'il s'agissait de ma seule et unique issue. Tout ceci, toutes ces années souillées par leur propre marque ne deviendraient alors que poussière, que le vague souvenir amer d'une époque perdue.
__Je les méprise, au-delà même de toute l'animosité qu'on puisse imaginer. Hélas, parce qu'ils ont délibérément fait de moi un être dépendant de leur bonne volonté et de leur assistance, je ne peux aujourd'hui jouir d'une entière autonomie et dois, bien que cela me coûte et me répugne profondément, faire usage du soutien dont on me laisse encore bénéficier. En dehors d'eux, je ne suis qu'un moins que rien. Et je suis seul - désormais plus que jamais. Cela dit, n'est-ce pas là l'ultime dessein d'un Nobody?
__Oh, comme je les méprise d'avoir fait de moi ce que je suis. Regardez-moi un peu. Ma situation est d'un pathétique... La seule idée de porter leur insigne me couvre de honte. Je me répugne d'avoir à nouveau cédé à leurs exigences tout en ayant pleine conscience que ces hommes sont la cause de tout mon malheur. Ils m'ont aveuglément conduit à ma perte - ainsi qu'à la sienne.
__Oh, Roxas, si tu m'y voyais - et les reproches que tu me ferais. Ah! Si seulement...
__À mon plus grand malheur, je dois le reconnaître, j'ai bien peur d'avoir trop besoin d'eux pour tenir éveillée la dernière étincelle d'espoir vivant encore en moi en ces jours sombres. Je ne peux donc pas n'en faire qu'à ma tête... et c'est bien dommage. Toutefois, ne dit-on pas de la vengeance qu'elle est un plat qui se mange froid?
__Mes amis... Vous allez y goûter. Je ne serai pas long, vous avez ma parole.
__De ce fait, voilà pourquoi je suis envoyé en leur nom, au nom de leur cause dont ils prétendent qu'elle est noble, à la recherche de leur brebis égarée. De leur plus précieux jouet - de vrais gosses, ces types. Aucun sens des priorités ni notion du raisonnable. D'ailleurs, il m'est avis qu'il ne leur serait d'aucun tort de revoir la signification du terme précieux ; apparemment, nous ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d'ondes quant à la valeur des choses précieuses - des personnes précieuses. Pauvres âmes perverties. Leur quête est indubitablement vouée à l'échec, c'est moi qui vous le dis...
__C'est alors en cet instant opportun que je me dois de pousser un déchirant et affligeant soupir, idée de renforcir ma crédibilité...
__...Et puis bon, marre de la dramatisation. Pas vous? Permettez que l'on ne s'attarde que sur l'essentiel, maintenant que je vous en ai mis plein la vue. [Les mouchoirs sont juste à votre droite - là, voici.] Enfin quoi... Après tout, l'idée n'est-elle pas de vous mettre en contexte? Des protestations, hm? Bah, c'est bon, je poursuis. Et taisez-vous donc un peu, hein, rien qu'un instant.
__Hm... Par où donc commencer?
__Il s'agit en fait de la question sans réponse qui me fait office de premier objectif, c'est-à-dire qu'il me faut me déterminer un point de départ, une introduction sur mes infructueuses investigations. Plus facile à dire qu'à faire, moi qui fais toujours tout de travers... [Oh, tiens, je fais des rimes, maintenant. Les choses ne vont décidément par pour le mieux...]
__Récapitulons, si vous le voulez bien, les indications peu élaborées qui m'ont été données lors de mon déchirant départ de la Forteresse.
__Twilight Town. Modeste village peu populeux, un coin tranquille, une colline par-ci, une autre par-là - profil dressé de manière fort peu explicite, il va sans dire. Voilà où Roxas, selon leurs données sans équivoque, devrait se trouver. Qui plus est... On a effacé sa mémoire.
__...Effacé la mémoire de Roxas. Effacée. Plus rien - plus de moi, plus de nous... plus rien. Sur le coup, j'ai cru que j'allais y laisser ma peau. C'est tellement... injuste, voilà. Et c'est bien peu dit, car tous les synonymes se rattachant à ce terme n'ont pas suffisamment de sens pour témoigner de l'injustice dont je suis victime. Mais, après ces quelques années, je commence à me faire à l'idée qu'il faut malheureusement des perdants pour faire des gagnants de certains individus peu conscients de leur fortune. La vie n'a donc aucune logique - et les efforts, aucun mérite attribué. Enfin bon. Chaque chose en son temps, car vaudrait mieux le retracer avant de pouvoir lui faire récupérer ses mémoires - car j'ai la certitude qu'il s'agisse d'une éventualité, s'il devait réintégrer, volontiers ou pas, l'Ordre XIII. Il doit recouvrer ses souvenirs. Sans quoi il serait peine perdue d'avoir accepté cette tâche.
__Conséquemment, chaque minute m'est chère, ce qui fait en sorte que je ne puis me permettre de laisser place à mes frustrations et mes souvenirs amers en ce moment. Vu le peu d'information dont je dispose sur son compte, vaut mieux cesser de perdre mon temps. Il me faut un stimulus, une motivation - et je ne pourrai être satisfait avant d'avoir retrouvé sa trace. Ce qui m'oblige par la même occasion à mettre les choses en branle si je veux que cette histoire débouche quelque part.
__Ainsi, voici qu'une aube éblouissante se lève sur Twilight Town, qui m'offre un accueil sans pareil avec son lever de soleil sur les flancs des collines et le clocher qui retentit d'un bout à l'autre du village. Voici longtemps que je n'avais ressenti une pareille chaleur m'envahir - celle du soleil, celle de la vie, des humains...
__...Celle de Roxas, que je regrette amèrement.
__Désormais plein de volonté et d'ambition, je me résolus enfin à m'introduire en ces lieux animés depuis la première lueur matinale, qui, au bout du compte, n'ont rien de si déplaisant. Au contraire, ils promettent plus d'une éventualité.
__Ou du moins...c'est de dont je tente de me persuader, bien que mes convictions ne soient pas des plus solides.


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Naminé
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyJeu 16 Nov - 15:03

Personnage: Naminé

Encore une fois et comme toujours du plus loin que remonte mes souvenirs,je suis dans cette salle blanche assis sur ma chaise tout aussi blanche en face d'une table, encore blanche. Le plus simple étant de dire que tout du plafond au mur en passant par les quelques meubles qui décors cette salle sont blanc. J'ai l'habitude maintenant de cette blancheur immaculé qui piquerait les yeux de n'importe qui de peu habitué. Je jette un coup d'oeil circulaire sur la pièce, quelques un de mes dessins permettent d’ajouter une petite touche de couleur. Des dessin sur lui, ou peut être devrais je dire eux...

Je me lève de ma chaise et pose mon calpin a dessin sur la table près de mes crayons de divers couleurs, et je regarde ces dessins fais par moi représentant le maître de la Keyblade: Sora. Ce garçon dont j'avais reçu l'ordre d'effacer la mémoire par l'Ordre XIII, mémoire que je restaure comme je peux a présent sous les ordre de DiZ... J'ai toujours reçu des ordres d'autres, après tout je ne suis qu'un nobody, je ne devrais pas exister, je suis [nous sommes] des erreurs sans coeur...Je l'ai acceptée comme tout ce qu'il y a autour de moi, même si parfois j'aimerais pouvoir être libre, rencontrer des gens différents...Vivre comme tout le monde... Mais je ne suis pas tout le monde, je suis une nobody, je suis une sorcière capable de manipuler les souvenirs, effacer la mémoire, la restituer, fabriquer de faux souvenirs...

Je soupir, et continu mon inspection. Un dessin de Sora, puis celui de lui et ces 2 amis: Donald et Dingo...Eux aussi leurs souvenirs on été trafiqués...Il y a aussi un dessin de Kairi et Sora. Ce dessin m’est toujours aussi étrange. Kairi ma moitié, ou plutôt devrais je dire que je suis sa moitié... Je me sens étrange j'aimerais la rencontrer, la voir et lui parler, et puis m'excuser aussi...peut être... Elle ne se souvient pas encore de Sora, il est trop tôt, mais elle se souviendra de lui sous peu...
Après avoir observée les dessins sur les murs, je me dirige vers la fenêtre et je tire légèrement le rideau vers le seul endroit ou je peux voir l'extérieur. L'extérieur de ce vieux manoir retiré de la ville.Je laisse le rideau légèrement tiré puis vais reprendre mon calpin et quelques crayons. Et je commence a dessiner assise sur ma chaise.

Les couleurs se mélange pour créer des formes une longue forme noir apparaît rapidement puis une autre a ces cotés. Enfin je dessine leur visage ou plutôt leurs cheveux – ils sont de dos- , du rouge éclatant pour l'un et un marron très clair pour l'autre. J'observe mon oeuvre en l'éloignant à bout de bras de moi. Je mets la dernière touche, je fais se tenir la main à ces deux silhouettes noires.
Axel et Roxas… Mon regard se perd dans le vide, alors que je sais ce qu’il va forcément advenir de Roxas, ce garçon qui comme moi n’aurait jamais du naître. C’est une sensation inconnue qui m’effleure la poitrine, un picotement désagréable mais j’essaye de ne pas y faire attention, je ne peux rien faire pour lui…D’après les souvenirs de Roxas, axel était son meilleur ami, peut être plus je ne sais pas très bien interpréter tout ça. Mais ce que je sais c’est que lui ne se rappel plus de lui. Les souvenirs c’est la seul chose que l’on a, nous nobodies, et sa me fais…mal ?... de lui enlever ça.

Encore une fois je soupir et repousse tout ça, le problème quand on est toujours seule c’est qu’on fini par se poser trop de question.
Je me relève une fois de plus puis détache le dessin que je viens de finir si rapidement et décide de l’accrocher avec les autres. Je le regarde encore une fois puis je décide de retourner à la fenêtre et d’attendre je ne sais quoi, je veux simplement être a un autre endroit que ma chaise…
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Axel
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 18 Nov - 2:55

__Étrange comme les Fondateurs, ou pour ce qu'il en reste, sont toujours à jour dans l'actualité et pourtant si mal organisés. Oh, bien sûr, les informations divulguées lors de nos conférences sont toujours présentées comme étant d'une exactitude incontestable, mais lorsqu'il s'agit d'en confirmer la vraisemblance, c'est-là qu'ils perdent la face. Foutaises, des paroles en l'air, que des approximations. J'en ai trop souvent la preuve - parce qu'on m'a témoigné plus d'une fois des rapports erronés de certaines missions, par exemple. Et qu'aujourd'hui encore, mes soupçons se concrétisent et me prouvent que je n'ai pas tort de douter de leur crédibilité.
__Nombreuses sont les heures qui se sont écoulées depuis mon arrivée en ces lieux, en ce fichu trou perdu – Twilight Town, petit village miteux d’une platitude exaspérante, peuplé d’approximativement 22,4 habitants [j’ai la certitude d’avoir croisé un chat, tout à l’heure]. Pour autant que je les croyais plus colorés que les Nobodies, les humains des environs sont jusqu’à maintenant d’une banalité telle qu’après avoir passé une demi journée ici, j’ai encore peine à faire la différence entre les enfants et les adultes, les filles et les garçons. Tous semblables, à quelques différences près… que la décence m’interdit d’énumérer. [Je ne suis pas pervers, je suis observateur. Nuance.] Et je ne suis définitivement pas aussi sociable que je le croyais. Ou plutôt… Je suis sélectif, voilà. Et ils me dépriment.
__Sinon, en somme, le village et ses habitants constituent ce qu’il y a de plus platonique comme communauté – un équivalent de l’ensemble des membres de l’Ordre, pour ainsi dire. L’ambiance est morne, le décor est ennuyeux… Tout est trop…léger, trop commun. Rien ne semble avoir d’importance, de valeur, tous et chacun sont égaux tout en n’ayant que faire de leur prochain. Il faut croire que l’image que je me faisais du monde humain n’avait rien de celui auquel je suis confronté. Pour peu, ils me répugnent autant que les miens.
__Pas de quoi se réjouir, finalement, compte tenu du fait qu’il s’avère que je ne sois pas au bout de ma peine. Et j’en ai marre de ces gens. Ils sont moches et m’emmerdent royalement avec leur routine. Je me retiens de justesse de ne pas mettre le feu à une bâtisse – tiens, pourquoi pas ce gigantesque clocher? Ça pourrait être marrant…bien que très mauvais pour mon image. Je suis incorrigible, ah! Je dois reconnaître que ce n'est pas le moment idéal de me mettre à dos les quelques individus pouvant, à la limite, m'être d'une certaine utilité.
__Aller droit au but. Ne pas flâner. Obtenir l’information désirée. Et enfin, à cette règle classique j’ajoute ma touche personnelle, qui est : semer la pagaille seulement une fois qu’on est en mesures de foutre le camp. Parce que je me suis trop souvent fait avoir – surtout quand je pense à tous les effets personnels de Xemnas dérobés dans sa luxueuse loge…ainsi qu’aux nombreuses fois où je me suis fait prendre la main dans le sac à saccager sa chambre sans veiller à ce qu'on ne puisse me tendre une embuscade. C’est bien moi, maladroit [et imprudent] jusqu'au bout. Et puis bon, où en étais-je?
__Ah, ouais. Le clocher.
__Il me prend l’envie folle d’y grimper – ou du moins, d’aller me percher à son sommet, idée de m’offrir une vue qui, j’aurai tôt fait de le deviner, se veut des plus saisissantes, je dois l’admettre. Tous les prétextes étant bons pour faire usage des portails plutôt que de m’obliger à un effort physique, j’ouvre à mon aise un vortex sans avoir la crainte qu’on me le reproche, puisque mes privilèges se voient accrus vu la mission dont je suis chargé. C’est sans doute la première fois qu’on ne m'a pas sous surveillance, ni de près, ni de loin, et l’effet que me fait l’idée d’être presque totalement libre… Voilà bien une sensation indescriptible.
__Une fois au dessus de tous les toits, me dressant de toute ma hauteur au pic du clocher, posté sur l'un des deux arcs soutenant miraculeusement les deux énormes carillons – vous savez, au niveau des pigeons... – j’hume l’air à pleins poumons, savourant chaque instant de ma toute récente liberté [partielle]. Hélas, la réalité me revient trop vite, affreusement frappante [un peu comme comme un coup de poing en plein visage digne du défunt Lexaeus]. Avec un pincement au coeur - ou plutôt, au niveau de l'estomac, mon "coeur" n'étant pas tout à fait apte à concevoir une émotion ou sensation concrète - c'est avec amertume que je réalise à quel point j'aurais souhaité partager cet instant avec lui.
__Je m'ennuie, Roxas. Terriblement.
__Un long soupir contribue alors à n'amplifier qu'un peu plus cette sensation de vide intérieur dont je suis promptement saisi, et c'est bien pire que jamais. Adieu les illusions de liberté... car je suis de nouveau esclave de mes regrets et de ma solitude. Ah, la sale vie que je mène, n'est-ce pas? Mouais, bon.
__Difficile de mettre un chiffre sur le temps que je perds à multiplier dans ma têtes les réflexions et les interrogations à propos de... de tout et de rien, oui, vous l'aurez deviné. [Vaut mieux censurer certaines données, si vous voulez mon avis, parce que ne voudrais choquer personne... Et que j'aime semer le doute.] Enfin, un effort monumental de concentration me tire de mes rêveries et mon regard perdu dans le vide balaie négligemment le village étalé sous mes yeux dans toute sa médiocrité.
__Roxas n’est pas ici. J’en suis persuadé. Dès mon arrivée, j’aurais ressenti sa présence. J’y suis tellement habitué, et pourtant… Aucune piste, rien. Rien ne me conduisant à lui. Cela dit… idéalement, pour obtenir de l’information, il faudrait songer à sortir de l’ombre et me manifester sous une forme matérielle et visible – bah, détail - puis interroger les charmants villageois de Twilight Town un par un, pour, en tout et partout, constater qu'ils sont bien aussi indignes d'intérêt que je les croyais et qu'ils ne détiennent pas la moindre information utile. Personne ici n'a sans doute envie de me voir, de toute façon ; autrement, je troublerais sans aucun doute la paix commune...et que je ne suis pas dans un état dont on pourrait dire qu'il est présentable. Je dois avoir une mine affreuse, il y a des jours que je ne dors ni mange à peu près pas ; j'ai mieux à faire, d'ailleurs. Je sais d'autant plus que je ne fais pas erreur sur le compte de Roxas, et on ne m’a pas étiqueté de tête de mule sans raison : je finis toujours par obtenir ce que je veux. Et quand je sais ce que je veux, je l'obtiens. Cependant, l'ennui, dans cette histoire, c'est que je tourne en rond sans ne rien obtenir alors que ma volonté est nettement définie. Ainsi, il y a longtemps que j'aurais dû mettre la main sur ne serait-ce qu'un détail, aussi insignifiant soit-il, pouvant me permettre de progresser dans mon enquête. Mais... Irrémédiablement, il n'est pas ici.
__Mon regard s'égare à nouveau dans le vague, ou plus précisément sur un point plus ou moins fixe au-dessus d'un des remparts du village pour finalement m'arrêter avec un certain intérêt sur un détail bien précis auquel je n'avais pas encore porté attention : un boisé, dressé au-delà de l'enceinte de Twilight Town. J'ignore si cette minuscule forêt se trouve, à ce niveau-là, dans les limites du village, mais pour avoir arpenté maintes et maintes fois chaque ruelle, chaque recoin de ce petit bourg bâtard, rien ne me coûte d'aller y faire un tour...
__À ce point, je n'ai aucune motivation de déplacer ma carcasse, mais seulement, un espoir fou me donne la force d'ouvrir un nouveau portail pour m'y engouffrer avec un soupir las, ne pouvant m'admettre au bout du rouleau alors que ma toute première journée d'investigation ne fait que tirer à sa fin...
__...Et parce que j'ai l'intention d'y mettre tout le temps qu'il faudra. Je sais me montrer patient quand je le veux bien - et ma volonté n'est de toute évidence pas à remettre en question.


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 18 Nov - 9:48

J’observe toujours par la fenêtre, mes yeux perdus dans le vide. Je connais se paysage par cœur, je pourrais le dessiner sans le voir et pourtant il y a dans cet univers extérieur quelque chose qui m’attire comme au premier jour, au premier regard. Les couleurs se mélangent naturellement pour donner quelque chose que les dessins ne pourront jamais remplacer. J’envie les personnes a l’extérieur, ceux qui sont libre sans contrainte, de temps. De temps en temps des jeunes viennent par ici, parfois ils me voient des fois non. Je crois qu’ils ont l’impression que c’est un fantôme qui vit ici et qui fait bouger ces rideaux. Suis-je un fantôme ? Suis-je plus ou moins ?

Je pose ma main sur la vitre, j’aimerais pouvoir sortir un peu…Mais c’est impossible pour l’instant enfin je pense. Je soupire encore. Je ne fais que sa depuis que j’ai effacer tout les souvenirs de Roxas, je le remarque inconsciemment. Je ferme les yeux alors que je me rappelle parfaitement de l’ordre que m’avais donné Diz pour Roxas… Roxas est là pour Sora, pour que son réveil soit plus rapide. Je me demande comment le réveil du maître de la keyblade se serait fait si Roxas n’avait pas été capturé… Différemment pour lui ça j’en suis sur, et je ne peux que le penser, et a peine le dire, Diz ne l’accepterait pas.
J’aimerais néanmoins faire quelque chose pour lui, pour l’aider. Je ne pourrais pas le sauver je n’en ai pas les moyens, ni la simple force, mais je pourrais peut être l’aider autrement…A comprendre, oui je pourrais l’aider a comprendre qui il est vraiment avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’il ne … disparaisse.
Je secoue la tête, il ne disparaîtra pas, non, ce n’est pas ça, il va se confondre, reprendre sa place qui est la sienne…Enfin je le vois comme ça et quelque part je crois que c’est ce que je me dit pour moi aussi, pour me rassurer…
De nouveau je laisse mon regard se perdre sur les arbres de la petite forêt – minuscule je dirais même – qui entoure le manoir. J’ai l’impression d’avoir sentit quelque chose de familier qui venait de la bas. J’attends, mon regard se baladant entre les chênes et autres espèces d’arbre qui peuple le petit bois. J’ai peut être finalement rêvée cette sensation et je me sens presque idiote – je ne sais même pas pourquoi d’ailleurs.

Néanmoins je sursaute presque lorsque je vois sortir des bois une silhouette noire que je connais plutôt bien. Ces cheveux rouges que je viens a peine de dessiner, je le reconnaîtrais entre mille : Axel. Mais même de loin, ou du moins d’aussi loin qu’il est, je peux voir qu’il n’a pas l’air dans un très bon état. Il a l’air plus livide et peut être aussi plus mince que dans mes souvenirs… Mais en même temps de si loin je ne peux pas être sur et certaine de ce que je dis – ou plutôt pense.
Il s’approche du portail en fer forgé hermétiquement fermé d’un pas lent et presque traînant. Qu’est ce que je dois faire ? Rester où je suis et qu’il me voit, ou bien me cacher et attendre qu’il reparte ?
Je n’ai pas le temps de choisir que je le vois regarder dans ma direction et je peux voir ces yeux s’agrandir de stupeur.

Je n’ai pas vraiment d’excellent souvenirs du temps passer avec les nobodies de l’ordre. J’ai toujours été intimidée et j’ai fais ce qu’on me disais de faire, sauf à la fin finalement… Axel n’était pas quelqu’un d’exécrable comparé à d’autre. Mais que vient il faire ici ? Il est de l’ordre XIII, peut être est il la pour leur clé, en faites c’est la seul explication qui me viens a l’esprit et la seule plausible en fait.
Les souvenirs de Roxas sont toujours dans un coin de ma tête, et puis le dessin que j’ai fais d’eux presque a l’instant. Roxas et Axel, Axel et Roxas, l’un à toujours ces souvenirs et l’autre ne se souviendra pas de lui même si il se présente en face de lui. Encore une fois j’ai ce picotement désagréable dans la poitrine qui ne fait que s’accentuer quand je croise le regard émeraude étonné de Axel, il y autre chose dans son regard que je ne veux ou ne peux pas voir. Je détourne les yeux la première et je pose mon regard sur le bas de la fenêtre…

Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire. C’était trop tard pour faire comme si de rien était et quelque part je ne le veux pas, donc je reste ou je suis et j’attends…
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Axel
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Axel


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 18 Nov - 14:42

__Le boisé, oui.
__Dans les bois, il y a des arbres, des feuilles d'arbre, des branches d'arbre... Il y a aussi de l'herbe... et des petites bêtes. Enfin bon. Passons sur les détails insignifiants, si vous le voulez bien, pour en venir au fait que j'aie traversé les bois dans le temps de le dire. Rien à voir ici, ce n’est d'aucun intérêt... comme tout le reste jusqu'ici. Cela dit, je remarque avec contentement qu'à travers les rangées de conifères se démarque plus singulièrement des autres un sentier, comme si on avait par je ne sais trop quel moyen écarté les arbres pour se tracer un chemin bien net et sans encombres. Même le sol semble avoir un aspect différent. Et, au-delà des arbres se dresse, à mon plus grand bonheur, la haute silhouette d'une résidence cependant camouflée par les arbres. Voilà qui mérite mon attention. Je m'engage dans cette voie, comme instinctivement attiré par cette demeure dont je ne sais pourtant rien, avec l'étrange sensation que cette histoire va enfin déboucher sur quelque chose de prometteur. Il était grand temps.
__À mesure que je progresse se définit et se rapproche ladite demeure pour que finalement se concrétise sous mes yeux un remarquable manoir, derrière ses remparts couverts de mousse d'arbre et de moisissure - manoir qui, manifestement, n'est pas là que d'hier. Ainsi, le sentier s'ouvre sur une vaste cour qui, pour autant que sa vue me captive, n'a pourtant rien d'exceptionnel. Fort heureusement, les fortifications de la demeure ne présentent pas comme tellement imposantes en dehors de la grille qui en interdit l'accès.
__C'est seulement après un moment que je m'interroge sur la présence d'une telle résidence en de pareils lieux. Tout porte par ailleurs à croire qu'elle est forcément inhabitée, en particulier le manque d'entretien du terrain - l'herbe grimpe au niveau de ma cheville et la mauvaise herbe est en surabondance. D'autant plus qu'il y règne un silence anormal, voire inquiétant. Si ça se trouve, c'est on ne peut plus intriguant que tout ce que j'aie pu croiser sur mon chemin jusqu'à maintenant.
__...Une minute. Ce manoir, c'est bel et bien celui où j'ai...?
__Un vague souvenir me traverse comme un éclair. Sora, devant ce manoir, prisonnier d'une illusion, avec Vexen, gisant au sol dans une marre de sang... Et moi, l'assassin, chakrams ensanglantés en mains, confronté à toute l'horreur de Sora.
__J'aurais mieux fait de laisser ces souvenirs lointains rangés dans un coin de ma tête sans ne plus jamais les en ressortir. Horrible vision, je me dégoûte. Je ne veux plus voir ça, ne veux plus y songer. Ça me rend malade.
__Étrangement, ce manoir ne m'est qu'une vague mémoire, comme si mon subconscient luttait contre l'image que m'évoque sa vue. Plus étrange, encore : ces lieux m'appellent, ils m'invitent à m'y introduire. Malgré moi, malgré mes jambes qui me supplient d'un instant de répit, de mon estomac qui crie famine, de tout mon corps exténué, je ne peux en détourner mon attention, ni résister à l'envie grandissante d'en briser l'inusité. Je m'en approche avec une infinie lenteur, comme si quelque chose en moi luttait contre le désir de percer à jour ce mystère envoûtant. Je vais à la rencontre du portail, referme mes doigts sur les barres de fer qui à elles seules offrent une fâcheuse résistance. Spontanément me vient l'idée de repousser ces barrières, puis, bientôt, de les agiter avec frénésie dans l'espoir vain qu'elles cèdent à ma colère, bien que cela n’ait que peu d'effet, sinon qu'elles grincent.
__Je dois passer outre ces grilles.
__Tantôt comme sous un charme, je reviens inopinément à moi, réalisant avec une pointe d'humiliation l'attitude grotesque avec laquelle je m'acharne sur ce portail qui refuse irrémédiablement de s'ouvrir. C'est hautement ridicule de m'attarder sur une barrière physique, après tout. Parce qu'au fond, je n'ai qu'à ouvrir un vortex sur...
__...Naminé.
__Un moment. Je dois être victime de démence, d'une importante défaillance visuelle ou quoi que ce soit s'apparentant au phénomène des hallucinations. C'est fort improbable : Naminé, au bord d'une des principales fenêtres à l'étage, derrière un grand rideau d'une blancheur immaculée, à demi découverte par ce dernier. Axel, tu n'es décidément pas bien.
__Cependant, le regard de la jeune fille qui se porte sur moi a quelque chose de trop vrai, trop sincère pour que je puisse refuser d'admettre qu'elle se trouve bel et bien là, sous mes yeux, en chair et en os. Qui plus est, les hallucinations ne vous nouent pas l'estomac et ne vous emplissent pas non plus d'une terrible affliction rien qu'à leur simple vue.
__Naminé... Comment est-ce donc possible?
__De nouveau agité, j'empoigne la grille et tente de la faire céder de toutes mes forces, pour le peu qu'il m'en reste, mais sans résultat. Je tente de soutenir son regard à elle, comme si j'en dépendais désespérément, mais elle se résigne aussitôt et incline la tête, comme si ma vue lui inspirait trop de désolation pour qu'elle puisse la supporter. La pauvre enfant...
__Au-delà de tout raisonnement logique, de toute interrogation quant aux probabilités d'une telle rencontre, une profonde culpabilité m'envahit. Car s'il y a dans ce monde un être que je comprenne, un être qui partage mon mal et connaisse un sort semblable au mien, c'est bien elle. Personne, pas même moi, n'est laissé à lui-même comme elle l'est ; personne n'a sans doute meilleure conception de ce qu'est la solitude.
__Je déglutis péniblement tandis qu'un besoin incontrôlable d'aller à sa rencontre s'éveille en moi comme une terrifiante bête qu'on aurait tiré d'un sommeil paisible. J'ai peine à tenir en place, je fulmine d'une impatience démesurée.
__Naminé... Pourquoi s'obstine-t-elle à fuir mon regard tandis que j'implore le sien? Elle seule sait combien en ce moment, j'ai besoin d'elle. M'en veut-elle donc à ce point?
__Naminé, ma seule et unique alliée ; la seule qui puisse me tirer de ma solitude - cette solitude que je porte en moi comme un bijou à ma main, ce mal d'être ne cessant de croître ; mon dernier espoir, ma seule lumière... Peut-elle ainsi m'haïr à ce point, elle aussi?
__Elle aussi... Je suis donc si seul.
__Impuissant, je m'affale contre la grille, me retrouvant bientôt à genoux par terre, m'appuyant de tout mon poids contre ces barres dont j'ai alors l'impression qu'elles représentent le pire obstacle que j'aie jamais rencontré.


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 18 Nov - 17:02

Même en baissant la tête et en évitant son regard, je suis certaine que lui continu de me regarder, que ses grand yeux émeraude s’accroche a moi. Je me sens mal à l’aise, et peut être bien coupable. Coupable de ce que j’ai fais, et encore une fois toutes les conséquences de mes actes resurgissent en moi comme un raz de marré.
Il ne le reconnaîtra pas, il ne se parlerons plus, seront-ils encore simplement amis ?
Et ses yeux vert qui continu de me hanter ! Pourquoi est ce que je me sens aussi mal ? J’inspire et expire calmement pour tenter de me reprendre, je ne sais pas ce qui se passe ces temps si mais je fais des trucs que je ne me saurais jamais cru capable et je réagis tout aussi étrangement…
Même en fermant de toutes mes forces mes paupières je n’arrive pas a oublier ces yeux…Des yeux désespérés, le même regard que Axel avait lorsque Roxas était partit, je le sais ses souvenirs me le dise, et je sais aussi que Roxas avait été profondément touché par se regard. Ainsi que troublé…

C’est étrange d’avoir aussi bien mes souvenirs de Axel qui se mélange avec ceux de Roxas – qui il faut me l’avouer son beaucoup plus précis que les miens. Et ce couplage de souvenirs me fait l’effet de voir presque une double personnalité en lui. Il faut dire que je ne connais pas si bien Axel, je ne suis pas rester très longtemps avec lui, alors que pour Roxas il était son mentor puis son ami…
J’entends dehors le bruit de la grille qui est secouée, et je n’est pas besoin de relever la tête pour savoir ce qu’il se passe mais je le fais néanmoins timidement. De toute manière que puis je faire d’autre, c’est d’autant plus impossible de l’oublier que je me sens si coupable de se que j’ai fais… Si je n’existais pas rien ne se serais passée, Sora n’aurais rien oublié, Roxas serais peut être encore avec les autres, la vie aurais sans doute été mieux sans moi, je n’apporte rien…

Je finis tout de même par reposer mes yeux bleus sur lui – sa me rends si mal a l’aise de savoir qu’il me regarde…Et je sursaute en le voyant a genoux devant la grille. Cette image se superpose a une autre ou Axel est a genoux dans une flaque, dans un monde que je détermine comme étant Dark City, il pleut a cette instant mais ce n'est pas de l'eau de pluie qui coule de ces yeux émeraude, puis cette vision disparaît aussi rapidement qu’elle m’es apparu… Je frissonne Roxas avait l’air d’avoir été aussi troublé que moi a l’instant, mais pire que sa s’est que c’est la première fois que se genre de chose se passait. D’habitude les souvenirs que j’avais effacés ne revenaient pas ainsi, aussi soudainement.
Je tente de repousser cette image, et me concentre sur la réalité, ce n’est que des souvenirs…Axel a l’air si fragile a cette instant, comparé au numéro 8 de l’ordre que je connais j’ai l’impression qu’on lui a retiré toute sa joie, qu’on lui a retiré sa vie.

Et j’ai l’impression que c’est parce que Roxas n’est plus avec lui. Je crois que je le comprend, il est seul, même avec l’Ordre, il est seul, comme moi je l’ai toujours été, et cette solitude nous rapproche plus que je ne l’aurais cru.
Je pose mes mains sur la vitre qui me sépare de dehors. Je veux aller le voir, me faire pardonner, j’ai besoin de me faire pardonner, par lui…La douleur dans ma poitrine me rappel a l’ordre plus aigue. Je réfléchis à tout allure, tout en continuant d’observer Axel prostré au sol. Je pourrais y aller, j’en ai le pouvoir, je peux créer un vortex…Mais je ne dois pas me faire prendre, je dois éviter a tout pris de me faire prendre par Diz, je ne pense pas qu’il serais d’accord.
Je m’éloigne finalement de la vitre et inspire un bon coup. Je jette un coup d’œil circulaire a la pièce et le dessin que j’ai fais un peu plus tôt me saute aux yeux et me conforte dans mon idée première. C’est ce que je souhaite et je n’ai pas d’entrave, pour une fois que veux faire ce que je veux, et pas ce que l’on me demande – ordonne - de faire. Lentement je tends ma main devant moi et les ténèbres se condensent en un trou noir, dans lequel je fini par m’engouffrer sans un regard en arrière, sans aucune hésitation. Le vortex n’emmène la ou je souhaitais me rendre, c’est à dire juste derrière Axel ou je reste planté sans rien dire. Arrivée ici je ne sais plus quoi faire, j’ose a peine m’approcher de quelques pas et me replanter les mains jointes dans mon dos, trahisant mon stress. Pourtant je fais un effort.

" - Axel ..." je souffle a peine son nom, et j’espère que le vent n’a pas éparpillé le mot mais qu’il l’a au contraire dirigé vers lui. Ce ui eut l'air de se passer.

Je le vois se retourner vers moi l’air encore surpris et je me contente de lui sourire, un sourire que j’essaye sincère mais j’ai peur que mon stress l’ai rendu crispé.
Je baisse de nouveau la tête, je n’arrive pas a affronter son regard, c’est plus fort que moi, je serais toujours soumis aux autres…
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 18 Nov - 19:50

__"Axel..."
__Sa voix me parvient comme un soupir, d'une douceur indescriptible et telle qu'elle aurait dû m'être apaisante ; au lieu de quoi l'évocation de mon nom m'arrache un sursaut. Je jette à peine un oeil par-dessus mon épaule pour me confirmer qu'elle est réellement dressée derrière moi, silhouette mince et menue - un contraste avec le décor. J'ignore où elle puise la force de me décrocher un sourire aussi paisible, bien qu'elle me semble malgré cela plutôt tendue à l'idée de se trouver en ma présence ; pour ma part, il ne me vient même pas à l'idée de lui rendre son sourire. Plutôt, je me redresse promptement, maladroit et vacillant, et me précipite sans plus tarder sur la malheureuse enfant qui, la surplombant de toute ma hauteur, se courbe pour peu de malaise.
__J'en oublie tout sens des convenances et, dans ma hâte, je passe près de la bousculer. Tandis qu'elle s'obstine à nouveau à incliner la tête plutôt que de rencontrer mon regard, - par habitude, je le crains - j'agrippe ses épaules, tout aussi fragile et délicate qu'elle est, et prends malgré tout le soin de ne pas trop raffermir ma prise sur elle. C'est d'ailleurs à ce moment seulement que je constate combien mes mains tremblent. Quant à elle, elle tressaille à mon contact.
__"Naminé, il faut que tu m'aides. Ça ne va plus du tout..."
__Je ne sais pas comment l'aborder. Ma voix manque d'assurance et de conviction, quoique cela semble être le cadet de ses soucis ; j'ai bien peur qu'elle ait en fait du mal à focaliser sur autre chose que toute la terreur que je puisse lui inspirer. D'autre part, il est vrai que mon attitude ne soit pas tellement propice à la mettre à son aise.
__Je relâche alors ma prise sur elle, presque honteux de ne pas avoir songé à l'effet que cela aurait inévitablement sur elle. Il n'y a donc rien que je ne sache pas faire de travers.
__Comme pour me témoigner de son embarras, elle prend un certain recul, le dos toujours un peu voûté dans un signe de soumission qui m'indispose. Elle replace machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille mais ne redresse pas la tête, visiblement trop occupée à la contemplation de ses pieds. Ses doigts s'entortillent de manière anxieuse dans le bas de sa robe.
__Elle fait peine à voir. Et je ne sais plus comment m'y prendre.
__Je fais une seconde tentative d'approche, cette fois-ci d'une façon un peu moins agressante. Je réduis subrepticement la distance nous séparant, pour le moins aussi embarrassé qu'elle, puis m'accroupis à sa hauteur. Du bout des doigts, l'effleurant à peine et par crainte de la terroriser davantage, je lui soulève le menton avec toute la délicatesse dont je suis capable, l'obligeant par la même occasion à me faire face. Je fais en sorte que le ton que j'emploie pour m'adresser à elle n'ait rien d'un ordre. Pour ainsi dire, ma voix me parait presque trop douce pour être la mienne :
__"Regarde-moi, Naminé... Allons, je t'en prie."
__Ses paupières retombent misérablement sur le bleu de ses yeux et elle pince les lèvres, bien qu'un soupir leur échappe. J'ignore lequel de nous deux succombera le premier à sa nervosité, mais ça ne doit pas être moi.
__"Ne me crains pas", j'insiste, mal assuré.
__Comment la mettre en confiance - comment?
__"Je ne te veux aucun mal. Je te le jure..."
__Difficile de m'accorder sa confiance, j'en suis pleinement conscient. Mais il le faut, à tout prix. Même s'il me faut mettre toute ma patience à l'épreuve.
__"Oh, Naminé..."
__Je me retrouve alors à genoux pour une seconde fois en l'espace d'à peine quelques minutes - posture qui doit lui sembler bien peu digne du numéro huit d'autrefois, vu sous cet angle. Cela dit, j'ai le pressentiment qu'elle connaît la raison de ma venue avant même que je la lui expose. Qui plus est, elle sait sans aucun doute que, pas même pour tout l'or du monde, je céderais à l'envie d'abandonner une cause qui m'est chère. Et surtout pas lui.
__En gage de mon honnêteté, et également comme symbole de supplication, je lui prends les mains, si vulnérables dans les miennes - je crains presque de lui écraser les doigts. Enfin, ses yeux s'ouvrent sur les miens, et son visage reprend des couleurs - une teinte de rose clair qui est bien la sienne.
__"Naminé, je répète désespérément, dis-moi seulement... S'il te plaît, je dois savoir..."
__Je m'interromps, incapable de formuler ma requête à voix haute. Toutefois, je devine qu'elle sait où je veux en venir ; ses mains se crispent dans les miennes et elle pousse un soupir affligé qui ne me rassure pas tout spécialement. Elle m'apparaît comme prise au dépourvu.
__Ne me laisse pas tomber maintenant - je t'en supplie.


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 18 Nov - 21:06

J’ai peur. Je ne vois que se mot pour définir le sentiment d’oppression dans lequel je me sens. Axel à l’air si désespéré, et je ne sais quoi faire ou quoi dire. Il m’avait fait peur au premier abord, sa façon de m’aborder m’avait effrayée mais derrière cette barrière je pouvais voir l’affolement et le voyais toujours qui perdurait malgré le semblant de calme qu’il conservait pour ne pas m’effrayer - ce que je lui remercie intérieurement.
Je ne pouvais pas non plus dire que j’était parfaitement a l’aise, le voir a genoux devant moi n’était pas vraiment une situation dans laquelle j’aurais crus être un jour. Que se soit dans le caractère que je lui connais, je ne l’avais jamais vu comme ça.

" Dis moi seulement…je dois savoir "

Ces mots me tourne dans la tête et je me tends inconsciemment. Comment pourrais je lui dire ? Maintenant que j’en suis là, je ne sais pas quoi faire. Que dois je dire ? Que dois je faire ? La peur m’entrave, j’ai peur de sa réaction a présent alors que je ne voulais que l’aider, que j'étais devant lui pour cette raison… Mais comment l’aider alors que je suis la cause de tous ces maux ?
De nouveau je baisse les yeux et fuis son regard implorant qui me rend si mal a l’aise. J’aimerais dire quelque chose, n’importe quoi ! Normalement le silence ne me fait rien, mais ce silence tendu m’insupporte plus qu’il ne le devrait.

" Naminé ? "

De nouveau il essaye d’entreprendre le dialogue mais les mots ne viennent pas aux bords de mes lèvres. Comment dire a quelqu’un que la personne qu’il compte le plus pour lui ne sera plus jamais le même ? Je ne peux rien faire. Je commence a penser que cette décision est la pire de ma courte existence – si je peux appeler sa une existence…
Axel me presse de nouveau mes mains qu’il tiens toujours et sans même le voir je peux sentir son regard m’interroge désespérément. Je sens ces mains qui commence a trembler plus mon silence s’éternise je crois qu’il comprend.

" je…, "je ferme les yeux de toute mes forces, j’ai la gorge affreusement sèche et complètement noué.
Et puis sans savoir vraiment d’où je tiens cette force je retire assez vivement mes mains de celles de Axel, et je les joins a l’emplacement de la douleur qui m’étreins la poitrine. Quel affrause douleur qui continu de me tourmenter, je me sens coupable si misérable...
Que dois je faire ? Que dois je dire ? Ces questions continu de tourner dans mon esprit, mais je n’arrive pas a savoir, pourtant c’est dans un murmure que je fini par prendre la parole.

"Je suis désolée… "

Je lui dois ces mots, il essaye de me mettre en confiance, et puis, j’ai l’impression que je le dois aussi à Roxas quelque part… Lui aussi était désolé. Même si je n'ai pas l'impression que se soit ce qu'il attendait.
Axel se relève, du moins c’est ce que je crois. Je fini par ouvrir les yeux et les pauses sur lui, hésitante. Je frissonne encore une fois. Il ne dit rien et je me demande si je préférais pas quand il me suppliait même si j’était mal à l’aise. Je me concentre et j’essaye de continuer sur ma faible lancer. Je n’ai plus grand-chose à perdre en fait. Une nouvelle fois je baisse la tête préférant observer le sol.

"Je… " Les mots se bloque une fois de plus lamentablement dans ma gorge. Je déglutis et tente de continuer.
"Je ne peux rien faire, je n’en ai pas la force. " je souffle ces derniers mots faiblement mais je suis certaine qu’il m’a entendu.
Je n’ai rien pu faire, je ne peux pas aller encore plus à l’ encontre de Diz, je ne devrais déjà pas être ici en face de lui… Mais je ne peux pas le laisser dans l’ignorance non plus, ça m’est impossible pour je ne sais quel raison.
Pour l’instant Axel semble dans un état second que je peine à interpréter. Ce doutait il déjà de quelques choses ? Avait il déjà vu l’absence de Roxas dans la ville ? De près il semblait encore plus fatigué, semblant presque maladif.
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyDim 19 Nov - 0:59

__Je suis las.
__La tête et les épaules me pèsent atrocement. Tout mon être est engourdi, je soutiens mon propre poids avec difficulté. Je meurs de faim, de soif et de fatigue. Le simple effort de me remuer quelques méninges - pour les quelques rares encore actifs et en état de fonctionner - menace de faire céder mon crâne sous la pression qu'il exerce.
__Que cela finisse, je n'en peux tout simplement plus.
__J'offre d'autre part un spectacle à la fois lamentable et désolant, j'en ai malheureusement conscience. Regardez-moi rien qu'un peu. Peu s'en faut pour que je me traîne à ses pieds. Je ne vous cacherai pas qu'une envie folle me prend de m'étendre de tout mon long dans l'herbe, de fermer les yeux sans ne plus penser à rien - absolument rien. Oh, comme j'aimerais trouver un bref instant de repos. Néanmoins, je ne puis me permettre un pareil luxe. Pas encore. J'ignore si ce jour viendra... mais s'il avait à se présenter, je ne le laisserais assurément pas me filer entre les doigts.
__Aussi, la brusquerie avec laquelle Naminé dégage ses mains des miennes me ramène bêtement à la réalité avec le même effet sur moi qu'un seau d'eau glacée en pleine figure. Mes propres mains retombent pesamment au sol, sur lesquelles il me faut prendre appui pour ne pas m'écrouler. Un long moment se passe sans que je réagisse, sans que m'effleure l'idée d'adopter une posture un peu plus convenable - et moins humiliante, d'ailleurs. Par après, j'ai vaguement conscience que Naminé se cambre de douleur mais je n'y accorde en fait pas la moindre attention.
__En réalité, je me retrouve comme plongé dans un état s'apparentant dangereusement à la léthargie. Tantôt mon cerveau m'oblige à me redresser sans que le reste de mon corps s'adonne à lui obéir et s'y synchroniser ; puis voilà qu'à présent, pas même une pensée concrète parvient à se frayer un chemin dans ma tête pour faire surface. Les minutes semblent s'éterniser alors que je n'ai que conscience du temps qui passe sans que je puisse m'obliger à réagir d'une manière quelconque.
__Enfin, une intense sensation d'élancement dans mes avant-bras, douleur trop longtemps prolongée, finit par me faire fléchir et finalement, je réalise dans quelle situation pathétique je me trouve. Je me passe la main sur la figure, hébété. J'en avais presque oublié où et avec qui je me trouvais.
__Quant à Naminé, elle marmonne un truc dont je ne saisis absolument rien, encore entre la rêverie et la réalité. Suite à quoi je me redresse péniblement, m'efforçant également de préserver le peu de dignité dont je dispose encore - c'est en fait une sorte de réflexe inusité chez moi, et non pas la volonté d'essayer de sauver la face... Parce que je ne donne pas cher de ma réputation, au point où nous en sommes rendus.
__Son regard croise le mien et, pour la première fois depuis notre rencontre, il le soutient ostensiblement, sans gêne, durant un moment - un trop long et désagréable moment. Elle va même jusqu'à briser le silence.
__"Je ne peux rien faire..."
__Alors, je ne trouve rien à dire. Car, que dire à l'unique personne qui puisse vous fournir les réponses à vos questions lorsqu'elle prétend ne rien pouvoir pour vous?
__"...Je n'en ai pas la force."
__Tiens donc, comme ça, on est deux...
__Puis, plus rien.
__Ainsi, un moment durant, nous nous relançons ce foutu silence qui n'a pas tardé à se réinstaller tandis que je fais du sur-place, de nouveau dans un état d'agitation proche de l'énervement. Pour autant que j'ai du mal à saisir ce qui me prend, subitement, une bouffée d'impatience me monte à la tête et je lutte difficilement contre le désir de donner libre cours à cette montée d'émotions et d'idées refoulées. Je serre les dents et fourre mes mains dans les poches de mon manteau négligemment laissé grand ouvert, puis inspire profondément.
__Après quoi je vais prendre place juste à côté de ces grilles à la con, où je m'assois contre la brique froide. Je retire impatiemment mes gants et les jette à mes pieds dans un geste que je tente de rendre désinvolte malgré ma très mauvaise humeur qui croit rien qu'à en faire mention. Je glisse les doigts dans ma tignasse et me prends la tête, puis masse mes tempes douloureuses. Fort heureusement pour son compte, jusqu'à maintenant, Naminé ne semble rien percevoir de mon agitation.
__Quoiqu'à bien y songer, au contraire, il me prend une envie irrésistible de méchanceté, une sorte de besoin de la provoquer, bien que je sache pertinemment qu'elle n'a rien à voir avec ce qui m'arrive et qu'elle n'y peut rien... Mais, si ça se trouve, c'est drôlement dommage parce que, je n'y peux rien non plus. Et je ne m'endure pas moi-même.
__Ne s'étant retournée qu'à moitié dans ma direction, sans doute par culpabilité à mon égard, je la toise méchamment d'un de mes regards de la mort qui tue - je la dois à Demyx, celle-là - et m'éternise sur elle. Je souhaite que cela suffisse à ce qu'elle me manifeste au moins un peu d'intérêt ; tout au contraire, elle m'ignore superbement.
__...Et ce n'est vraiment pas le moment de me chercher, parce que je suis facile à trouver quand je suis en rogne.
__"Nom du ciel, Naminé! je m'emporte, dans l'impossibilité de me contenir plus longtemps. Ça t'ennuierait de faire rien qu'un tout petit effort?"
__Je la vois qui se fige d'effroi jusqu'à la racine des cheveux, pâlissant à vue d'oeil.
__"Tout ce que je te demande, je reprends sur le même ton austère et implacable, c'est que tu..."
__Problème. Alerte. Une porte a grincé. Juste derrière moi.
__J'ai tout juste le temps de me demander si c'est bel et bien mes paroles qui l'ont rendue aussi livide, ou si ce n'est pas plutôt l'individu qui vient manifestement de franchir la porte du manoir ; elle me jette un regard plein de détresse, et malgré moi, je me fige à mon tour.
__Ais-je raison d'avoir cette harassante impression que celui qui vient forcément dans notre direction est sur le point de nous poser un sérieux problème à tous les deux si je ne me volatilise pas dans la seconde qui suit?...


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyDim 19 Nov - 5:11

J’ai a peine conscience que Axel m’a parlé que je me sens comme écrasée. D’où je suis, c'est-à-dire debout devant la grille fermée du manoir, j’ai une vue absolument remarquable du manoir, et comme j’évite plus ou moins de regarder Axel, mon regard se porte naturellement sur mon seul repère. J’ai eu peur que Axel s’énerve d’avantage sur moi, mais à présent c’est le cadet de mes soucis. Je me fige et je stop inconsciemment ma respiration alors que je peux parfaitement voir la poigné puis la porte s’ouvrir doucement. Je ne peux pas partir mes jambes restent fixement bloquer au sol et je ne peux pas les bouger, si encore j’avais simplement le réflexe de m’éloigner de la grille. Mais non j’attends que la porte s’ouvre un peu plus et on peux a présent l’entendre grincée. Je crois que c’est ce qui me réveille de ma léthargie et je lance un regard désespéré à Axel. Il sembla aussi avoir entendu la porte, je le vois se figer.
Mais que pourrais t’il faire lui ? Rien j’en doute tout comme moi. Mais il faut qu’il parte, la ou il est il ne se fera pas repérer mais si c’est bien la personne que je crois alors il faut qu’il parte au plus tôt.
Je ne peux pas parler ma gorge est encore plus sèche que précédemment, et je déglutit difficilement quand la porte s’ouvre en entier sur un homme portant lui aussi un manteau de l’Ordre.
Je commence, ou plutôt fini, de me dire que c’était une très mauvaise idée de venir ici, de partir de ma chambre blanche et terne et de répondre à la détresse de Axel. Je suis si frustrée ! A peine je sors quelques minutes que je me fais prendre. Comment a-t-il su que j’étais là ? Même si j’avoue que j’aurais pu faire un effort et au moins m’éloigner d’ici, ou de devant la grille. Mais est il la pour moi déjà ?
Si ce n’est pas la cas sa va l’être, néanmoins il ne semble pas surpris de me voir, et pose son regard sur moi. Je frissonne, je n’ai jamais aimée ses yeux là. Des yeux qui ne lui appartiennent pas vraiment comme tout le reste. Il n’est pas forcément méchant mais il n’empêche qu’il est impressionnant, Axel fait figure de moucheron a coté et moi a coté c’est encore bien pire.
En pensant a Axel je jette un regard en coin a celui-ci et fait attention a ce que mon regard ne se fasse pas repérer. Il n’a pas bouger mais semble toujours tendu et je me demande ce qu’il attend pour s’enfuir, il n’aura pas la même chance que moi, au contraire. Quoique je doute que DiZ soit forcément content de mes escapades dehors avec un membre de l’Ordre XIII.
Rapidement mes yeux se retourne vers notre nouvel arrivant alors qu’il s’avance tranquillement antre les piteuses colonnes qui ouvrent le chemin jusqu'à la grille et accessoirement a moi. J’ai l’impression de trembler comme une feuille que la brise malmène. Il s’approche encore un peu plus, bientôt il sera a hauteur du portail, et si Axel ne s’enfuit pas. Qu’est ce qu’il pourrais bien se passer ? Je ne sais pas mais je suis presque convaincu que ce ne sera pas bon – pour moi ou bien Axel. Il s’arrête à quelques pas de la grille en fer et me fixe. Je baisse immédiatement les yeux vers le sol ; Je suis coincée depuis toujours, je l’ai toujours été, je le serais toujours. Même les semblant de libertés ne sont que des mirages dans un désert de solitude. La seule chose que j’ai vraiment c’est mes dessins et des souvenirs qui ne m’appartiennent pas.
« Naminé »
Je frissonne et joins mes mains sur ma poitrine a nouveau, c’est l’un des seul geste qui me rassure un minimum mais là je ne pense pas que sa suffira pour calmer mon angoisse. Nous sommes alliées je ne devrais pas avoir peur de lui, et je n’ai normalement pas peur de lui, mais là, la situation est différente et a mon désavantage certain.
Et puis je le sens, il créer un vortex, et je peux sentir sa main s’appuyer sur mon épaule. Je me mord la lèvre sous le coup de la surprise et écarquille les yeux. Je lève finalement la tête pour le voir me dévisager, puis finalement son regard se pose près de la grille, et je peux sentir la pression de sa main sur mon épaule être un peu plus forte.
Axel
Il n’a pas eu le temps de s’enfuir finalement, et je me sens encore plus mal. Je ne vois même pas comment sa pourrait aller plus mal a cette instant.
Pourquoi a-t-il fallut que Riku arrive ?
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyDim 19 Nov - 14:39

__J'ai... comment dire? Un don, pour ce genre de chose?
__À peine arrivé, Axel, et déjà, c'est la cata. Brave moi, vraiment, je me félicite.
__Et puis bon, y'a pas que de ça. Parce que, primo, si je n'ai pas régressé par rapport à mes investigations, eh bien j'en suis au moins encore au point de départ. Aucune piste, aucun indice favorable à ma cause... encore un rien total. À cela s'ajoute le fait que Naminé me craint assurément comme la peste et refusera de coopérer de son gré - parce que je n'ai d'autre choix que de lui soutirer le plus d'informations possibles, par tous les moyens...tant que cela reste décent. Aucunement question que je joue les brutes avec elle, non ; je n'ai pas le physique correspondant spécialement à ce profil. Cela dit... j'ai mes moyens de faire parler les gens.
__Enfin, pour faire le comble de cet embarrassant quiproquo, quelqu'un - ou quelque chose? - est sur le point de faire son apparition, juste sur ma droite, et ce dernier, au premier abord et si je me fie à la mine qu'a Naminé, risque d'être fort peu enclin à me traiter avec obligeance. Pour ainsi dire, les choses ne tournent pas exactement en mon avantage et les circonstances laissent à désirer.
__J'ai peine à imaginer quelle espèce de créature immonde peut bien pétrifier Naminé au point qu'elle ne se risque pas même à m'adresser un bref coup d'oeil, ni de répondre à mon regard qui l'interroge avec acharnement - coup d'oeil qui, ma foi, risquerait de lui coûter la vie à en croire sa stupeur. L'ombre d'une pointe de culpabilité me titille la conscience, compte tenu du fait que je suis probablement l'élément qui cloche dans cette histoire et que par la même occasion, si elle s'en tire indemne - et si je parviens à en faire de même - il est assez probable que son mépris pour moi atteigne un point de non retour.
__Ainsi, les pas se font pressés et leur proximité devient vite alarmante. Je suspends ma respiration, persuadé que ma présence en ces lieux signe mon arrêt de mort, à en déduire l'expression que Naminé adopte lorsque, je le devine, le nouvel arrivant [ou la chose] a atteint le niveau de la grille. J'attends avec appréhension le moment où ces dernières s'ouvriront à la volée pour dévoiler un individu dont la fureur est sans mot ; pour me contredire, un silence s'installe, l'instant d'une parole quant à mes dernières volontés avant d'y laisser ma peau, puis, étonnement, tout raisonnement logique est renversé dans ma tête lorsque que je vois apparaître un gigantesque trou noir, derrière Naminé.
__Pour son compte, elle frémit rien qu'a la bourrasque que soulève l'apparition tout à fait insolite d'une imposante silhouette noire qui m'arrache également un hoquet, stupéfié à mon tour. La vue qui m'est offerte n'a visiblement aucune explication rationnelle : un manteau noir, identique au mien.
__Ça... Alors, ÇA, c'est plus qu'improbable.
__Sa voix résonne dans ma tête lorsqu'il prononce le nom de Naminé, voix lourde et lointaine dans mon esprit tandis que je tourne et retourne la question pour lui trouver une interprétation le moindrement sensée. Le visage de l'homme reste camouflé, mais cela ne m'empêche pas pour autant de discerner dans l'ombre de son visage deux orbes orangés qui viennent se poser sur ma maigre silhouette avachie contre le mur - c'est qu'il a un don de vous faire senti petit, si insignifiant!... À quelques détails près, on pourrait croire avoir affaire au Supérieur. Sa voix, sa carrure, sa démarche - et surtout, ses yeux... Il y a de quoi être confondu, vous pouvez me croire.
__Sous l'effet de la surprise [et de l'intimidation, mais n'en parlons pas trop fort], je sens ma mâchoire se décrocher d'une manière des moins crédibles, puis c'est en une expression d'interrogation que se déforme mon visage. Je jette à peine un oeil à Naminé qui, sans doute horrifiée, ne bronche pas d'un cheveu, paralysée. Puis j'analyse à nouveau l'homme d'un bout à l'autre de son imposante silhouette - enfin, en passant sur quelques détails négligeables, entendons-nous - puis me décide enfin à me sortir de ma torpeur.
__Je me remets sur pieds, puis vais à la rencontre de l'individu qui se dégage de Naminé d'un geste synchronisé au mien. Bien qu'indisposé à la plaisanterie, je choisis d'adopter une attitude naïve à son égard, idée de détendre l'atmosphère - et, qui sait, peut-être même de l'attendrir s'il n'est pas une véritable brute.
__"Oh, hm... Hein?"
__Je me permets l'extravagance de découvrir son visage en repoussant son capuchon d'un doigt réticent, peu enthousiaste à l'idée que dans un excès folie, il puisse se décider à mordre.
__Et mon sang se glace.
__"Mais qu'est-ce que..."
__Je connais ce visage. Ce serait pas...?
__Autre souvenir trop longtemps endormi qui aurait mieux fait de rester dans l'oubli.
__"Comment... Tu, euh... Ansem?"
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 25 Nov - 0:58

Personnage : Riku

__À ce que je vois, ils n’ont pas perdus de temps à nous retracer…
__Cela ne fait même pas une journée que l’on a commencé le processus et voilà que nous sommes presque déjà dans les emmerdes. Non, vraiment, était-ce trop leurs demander que de nous laisser un temps de répit ? Ça aurait pourtant mieux valu pour eux –pour ne pas dire pour nous. Enfin, je ne vois même pas pourquoi je m’emporte. Ils vont faire fausse route et puis s’en iront sans demander leur reste, tout simplement. Ils ne trouveront pas, de toute façon, ce qu’il est venu chercher ici.
__D’un bras ferme et sans délicatesse, je ramène rapidement Naminé derrière moi. Il n’est certainement pas question qu’ils mettent la main dessus. Déjà qu’elle était là, avec lui, dehors, toute seule, sans escorte…Mais elle pensait à quoi, au fait ? N’est-ce pas lui et les autres qui l’on tenu, sans relâche, enfermée dans leur malheureux manoir ? Très bien, peut-être que le nôtre n’est pas plus accueillent que l’endroit où elle se trouvait, mais au moins, elle a plus de droits et de respects ici que lorsqu’elle était avec eux. Décidément, elle est très influençable… et m’influence beaucoup, je dois l’admettre. Sa ressemblance avec Kairi est déroutante –si l’on ne considère plus ou moins les cheveux. Elle me procure, si l’on puis dire ainsi, un certain réconfort, comme si j’avais atteint une partit de mon but alors qu’en réalité, c’est très loin d’être le cas. J’essaye de lui porter le plus de respect possible, question d’essayer de me faire pardonner, en quelque sorte…
__L’autre me regarde toujours de son petit air ébahi, comme incertain que je sois réellement là, devant lui, à le fixer de mon regard foudroyant. J’aurais aimé qu’il déguerpisse à la fraction de seconde où il a daigné oser dégager le capuchon qui recouvrait si soigneusement mon visage. Au contraire, il n’en a rien fait. Non, il reste plutôt là clandestinement à m’observer comme si j’étais un monument, un objet d’un musé antique quelconque.
__ " Comment... Tu, euh... Ansem? "
__Mon corps frémit de dégoût au simple fait d’entendre ce nom. Ce n’est pas que je ne témoigne aucun respect envers la signification réelle de celui-ci, simplement que le nom de mon pire ennemi me donne la nausée. Disons simplement –pour ne pas faire d’histoire longue- qu’il me remémore certains souvenirs de mon passé que j’exècre du plus profond de mon être [ou de ce qu’il en reste]. S’il tentait d’évité ma colère, par je ne sais quel moyen, et bien il a échoué. Les muscles de mes sourcils se contracte et fait ainsi adopter à mon visage une expression plus sérieuse et rancunière que la précédente.
__Je n’ai vraiment pas de temps à perdre, alors finissons-en tout de suite. Il ne m’embêtera plus et je pourrai retourner m’asseoir confortablement, voir paisiblement, sans faire de rapport inutile ainsi que de fausses peurs à ce cher DiZ…Enfin, je n’ai vraiment pas le goût de me salir les mains aujourd’hui, d’autant plus que cela ne sera pas vraiment aisé pour Naminé de poursuivre son travail si elle assiste à une scène de la sorte.
__J’adopte donc une posture plus imposante tout en avançant d’un pas vers lui. Son visage me dit vaguement quelque chose, mais rien de plus. De toute façon, je ne vois pas pourquoi je me forcerais à tenter de peut-être bien vouloir me souvenir d’un de ces satanés Nobodies que j’aurais malencontreusement croisé sur mon chemin…et à bien y penser, je me souviens de lui, oui, mais n’ais vraiment pas le goût d’en savoir plus.
__ " Déguerpit. " que je lui dit, sans pour autant m’attendre à ce que ma demande soit exaucé.
__On ne sait vraiment pas à quoi s’attendre avec eux, c’est pourquoi j’ai opter plutôt pour cette phrase basique et primaire. J’aurais tout aussi bien pu rajouter quelque chose de plus meurtrier et sanguinaire du genre "Sinon je vais t’ouvrir les entrailles" et blah blah… Mais il aurait très bien pu prendre cela comme une invitation à me casser la figure -ce n'est pas que sa stature me fasse peur, non, du tout! C'est plutôt que je n'ais pas de temps à perdre avec un vaux-rien de la sorte. Enfin, je ne crois pas avoir été assez autoritaire de mon ton de voix puisqu’il reste encore planté devant moi…C’est qu’il va me rendre mal à l’aise à la fin. Raison pour laquelle je dissimule à nouveau mon visage sous mon capuchon, idée de ne pas m'attirer les regards plus qu'ils ne le sont déjà.
__Et cela me fait pensé à quelque chose. Dois-je vraiment le laisser s’enfuir sans mot dire, ou alors je le ramène avec moi et montre ma capture à DiZ? Après tout, il pourrait très bien nous servir et nous divulguer l’emplacement de leur repère…
__Le silence se poursuit alors que je pointe le vortex se trouvant derrière moi à l’intention de Naminé, question de l’inciter à l’y pénétrer, pendant que je surveille attentivement le Nobody du coin de l’œil. Plus je reste sur place, plus je me demande ce qu’ils ont bien pu se dire entre eux. Mais ça... je pourrais en discuter avec Naminé seule. Pas besoin du ringard à l’avant de moi pour ça.


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 25 Nov - 6:13

Encore une fois je me sens spectatrice d’une scène dont je ne fais plus vraiment partie, ou du moins pour l’instant. Riku après m’avoir mis derrière lui – comme on le ferais sans doute pour un quelconque objet encombrent – a regardé Axel. Je pense que le regard du dit Riku doit être tout sauf amicale, Axel lui n’a pas l’air de sans rendre compte…
Alors que celui-ci s’approche de Riku –et par extension de nous – je me demande ce qu’il compte faire, et surtout pourquoi il ne c’est pas déjà enfuit. A ce niveau je ne dirais pas que c’est du courage mais plutôt du suicide quand on voit la carrure de Riku et son attitude tout sauf encourageante.
Je regarde la scène sans vraiment m’en rendre compte, et je ne peux m’empêcher de frissonner légèrement quand Axel retire la capuche de Riku et lui donne ce nom. La situation n’aurait pas pu être pire et je vois Riku qui bout littéralement de rage. Je sais pourquoi et je le comprends, il a un nom et une identité, une existence qu’il a perdu pour aider Sora et a présent il a l’apparence de la personne qu’il hait le plus – du moins je crois que c’est lui qu’il déteste le plus…
Je continu de ne pas en croire mes yeux, comment Axel se débrouille t il ? Qu’espérais t’il et surtout crois t’il vraiment que Riku est le vrai Ansem ?
Je me pose trop de question encore et je ne comprends pas pourquoi je m’inquiète autant…alors c’est de l’inquiétude que je ressens, moi qui n’arrivais pas a mettre un nom dessus maintenant je le sais… Je suis inquiète pour la suite mais surtout pour Axel, alors que je ne devrais pas. Après tout combien de temps m’ont il gardé dans leur prison nacré ? Mais en même temps Axel n’a jamais cherché a me nuire ou a me rabaisser encore plus contrairement a certain. En fait je ne leur en veux a peine, après tout nous sommes pareils…Et puis suis-je vraiment beaucoup mieux loti ici ? On se sert également de moi, on me donne des ordres…Et on me donne rien de plus rien de moins. La seule chose que je peux dire qui est changé c’est que comme il y a moins de personne autour de moi, on me respecte plus – mais c’est peut être un autre mirage après tout.
L’injonction de Riku me ramène à la réalité, et je continu de passer mon regard de lui jusqu'à Axel sans qu’il y est de réel changement – sauf Riku qui est plus impressionnant. Et Axel n’a pas l’air d’avoir l’intention de partir ou alors il comprend mal la langue et il n’a pas l’air si impressionner, lui, qui plus est – contrairement a moi quelque part…
Riku a l’air de ce tourner sur moi et pointer quelque chose. Ce quelque chose est donc le vortex qui était toujours la et que je n’avais pas remarquée. On dirait qu’il veut que je rentre…Mais je ne veux pas vraiment, je veux savoir ce qu’il va se passer – d’où me viens cette curiosité ?- et je ne veux pas être évincée de cette situation que j’ai engendrée. Alors je me surprend moi-même a rester planter au même endroit sans obéir à un ordre si direct. Je baisse la tête sur mes pieds pour ne pas croiser de regard. Si sa avait été DiZ sa aurait peut être été différent, j’aurais sans doute rentré la tête et je serais rentré dans ce vortex mais ce n’est pas le cas, et j’ai peut être une chance de faire quelques choses ici – mais quoi ? Je ne le sais pas vraiment non plus. J’ai un besoin étrange de le faire savoir à Riku alors que mon attitude le laisse facilement comprendre et pourtant je ne trouve pas les mots.

« Riku..je… »
Je n’arrive pas à dire quoi que ce soit de plus. Comme avant les mots rester coincer dans ma gorge et refuse de sortir, c’est peut être mon instinct qui m’ordonne de ne pas en dire plus.
Quel va être la réaction de Riku ? je me le demande de plus en plus alors que je sais inconsciemment que son regard va finir par se poser sur moi…
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptySam 25 Nov - 21:10

__“Déguerpis.”
__Si ça n’avait pas été de l’intervention de Naminé, je crois qu’actuellement, j’aurais tôt fait de prendre mes distances avec de grand débile qui me menace rien que du regard qu’il me lance de me défaire la mâchoire à coups de poing. Non, plutôt, je reste planté là, comme un ahuri, les bras [et la gueule] pendants, les sourcils haussés dans une expression de stupéfaction presque risible.
__“Riku…”
__…Parce que ça, alors, ça vaut la peine d’avoir l’air d’un abruti – et d’essuyer une coulisse de bave au coin de mes lèvres. Ou presque.
__Je tente d’articuler quelque chose devant toute cette improbabilité – un bruit quelconque, ou quoi que ce soit qui puisse témoigner de mon incompréhension. Puisque d’espérer arriver à construire une phrase complète, en ces circonstances, me paraît démesuré, je supplie mon cerveau en arrêt temporaire de forcer ma gorge à émettre un son, ou rien qu’une onomatopée suffisamment explicite et interrogatrice pour qu’on en comprenne la cause. Au lieu de quoi je reste figé, abasourdi, impuissant devant l’impossibilité que se trouve devant moi le gamin à qui seul je puisse attribuer ce prénom évocateur.
__Riku – le Riku du Manoir Oblivion?...
__Il aurait pas pris un gigantesque coup de vieux, par hasard? Mais regardez-moi un peu ce type : rien à voir avec le môme de quatorze ans à qui nous avons eu affaire, à l’époque. C’est tout simplement invraisemblable. Ça ne peut pas être lui, voilà. Qui plus est, “Riku” est peut-être un prénom à la mode, chez les humains – qui sait? Ou du moins, c’est ce dont je tente de me persuader, car toutes les hypothèses que je tente de fonder s’écroulent lamentablement les unes après les autres tandis que se prolonge un silence très gênant, lors duquel j’aborde la chose sous tous les aspects sans que me vienne une explication.
__Oh, pas que cela m’affecte directement moi, non. En fait, c’est l’état dans lequel se trouve Naminé qui m’alarme le plus. Car, qui qu’il soit réellement, cela ne change en rien l’effet qu’a son regard posé sur elle. Curieusement, j’ai la drôle d’impression qu’elle vient de commettre la plus grande erreur de sa vie – et jamais je n’aurais cru possible de voir un individu aussi blanc, voire laiteux. À noter que cela s’applique autant sur le compte de Naminé que ce type à la mystérieuse identité. Parce que lui non plus n’a vraiment, vraiment pas l’air bien. J’en mettrais ma main au feu : il est sur le point d’être malade, il est presque vert. Je prends donc mes distances, redoutant d’être la victime d’un petit-déjeuner à la veille d’être rendu sur mes bottes d’une impeccabilité remarquable.
__Mon attention se détache de cette scène déstabilisante pour laisser place à de mûres réflexions : ce type est assurément hors de lui ; si ça se trouve, il a probablement même des envies meurtrières à s’en fier à la façon dont il considère Naminé ; évidemment, soit un détail m’échappe, soit quelque chose cloche. C’est vrai, quoi : après tout, quel mal y aurait-il à appeler à appeler un individu par son prénom s’il s’agit réellement du sien?
__…Etc. Il m’arrive en effet d’être drôlement perspicace, oui. Et donc, tout porte à croire qu’il s’agisse bel et bien de Riku. Fin du rapport.
__Sur cette conclusion pour le moins hâtive, je fournis un effort supplémentaire et parviens à me prononcer avant qu’il se rue sur elle pour la défigurer. Ou plutôt, sans formuler une phrase tellement cohérente - c’est-à-dire qu’elle se constitue de “Ha, ha, je, hein, non!...” - je m’esclaffe devant toute sa consternation lorsqu’il me jette à mon tour un de ses regards de brute menaçante qui n’a plus tout à fait le même impact sur moi, étant désormais désillusionné. Amusé par sa mine désabusée, j’étire un rictus qui m’est propre, soit on ne peut plus railleur, alors que Naminé achève de creuser sa tombe sous le coup d’œil malveillant [et offensé, il faut bien le dire] de Riku. D’autant plus que je le lorgne avec supériorité, maintenant à mon aise dans cette situation qui n’a plus rien de tellement ambiguë.
__“C’est marrant, tu sais? je lui lance d’un ton désinvolte, faisant fi de son humiliation grandissant à vue d’œil. Peu s’en fallait que j’y croie – non, non, je t’assure, c’est vrai! He, he. C’est bien essayé, Ansem, mais tu es démasq…"
__Je m’arrête net – et ce n’est certainement pas à cause du regard assassin qu’il me jette, et de…
__BANG.


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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyDim 26 Nov - 18:47

__Voilà qui est bien misé et, qui plus est, je vais pouvoir profiter de quelques secondes de silences…ou de pleurnichage, cela dépend. Naminé reste bouche bée, alors que lui titube dangereusement, les mains sur sa mâchoire endolorie. Quel beau pétrin elle nous a mis dedans, il aurait mieux fallu qu’il continu à croire que je sois réellement Ansem. Au lieu de cela, il a fallu qu’elle dévoile ma vraie identité. Je lui lance un regard rancunier et sévère. Elle peut bien avoir honte, cette sorcière -même pas foutu de faire preuve d’un tant sois peu de subtilité. Quelques mots simplement et elle en a déjà trop dit.
__"Naminé, entre dans le vortex. Maintenant !"
__Je me retourne vers l’autre brute qui est maintenant agenouillé au sol, encore sonné par le puissant coup que je viens de lui attribué.
__C’est qu’il n’est pas très, très résistant, celui là…
__Je m’approche de lui lentement et me penche à son niveau pour pouvoir le saisir par le collet et le remettre sans précaution sur pied. Son visage est crispé de douleur et il gémit piètrement.
__Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de lui, maintenant…
__Je ne sais pas si je peux me permettre de prendre le risque de le laisser ainsi filer. Il connaît mon identité et ce n’est certainement pas bon signe pour moi. Étant celui qui joue le plus dans les plates bandes de l’Ordre, il est certain qu’ils me réserveraient une petite fête en mon honneur s’ils venaient à l’apprendre…Enfin, s’il l’apprenaient un jour. Il aurait mieux fallu pour lui de jouer les sourds. Maintenant, je ne peux plus m’en dépêtrer, à moins de m’en débarrasser dans l’immédiat par un moyen pas très net.
__Je retourne encore ma tête pour m’apercevoir que Naminé se trouve toujours figé derrière nous.
__Mais qu’est-ce qu’elle attend ? Que je vienne lui prendre la main pour l’amener, comme une enfant, de l’autre côté ? Qui sais s’il est vraiment tout seul !
__"Nami--"
__…Bon, ça y est. Me voilà coincé avec deux Nobody sous la charge.
__Le vortex s’est refermer sur lui-même, sans même qu’elle puisse envisager d’y pénétré.
__Bravo…Vraiment, Bravo.
__Les mains pleines, il est difficile de créer un trou noir, ça en a peut-être pas l’air sur le coups, mais c’est le cas.
__La tension monte de plus en plus et je dois trouver une solution le plus rapidement possible. Je n’ai pas vraiment le goût d’avoir une autre mort sur la conscience. Il est certain que si DiZ s’apercevait de ce qui est en train de ce passé il m’ordonnerait de le tuer ou de le préservé à des fins plus malheureuses encore…
__Ah, je déteste les dilemmes de la sorte !
__"Eh, articule-t-il difficilement, mais t’es pas bien ou qu…
__-Fermes-la."
__Je lui jette un autre ces regards noir –ou jaune, c’est comme vous voulez. Je le maudis silencieusement de s’être pointé le nez ici et ce de même pour Naminé d’être descendus le rejoindre. Tout deux se sont attirés des ennuies de taille –m’entraînant par le fait même dans ce gouffre sans fond qu’est le leur. Je maugrée intérieurement.
__"Que lui as-tu dis ? Je siffle entre mes dents, désignant Naminé d'un légé coup de tête. Réponds !"
__Et là, j’espère qu’il va choisir avec précaution les mots qu’il va employer, car ils pourraient très bien êtres les derniers. Je sens Naminé bouger en arrière de moi. Je ne sais pas ce qu’elle fait, mais elle est mieux de ne pas attirer les ennuies plus qu’il y en a.
__"Naminé, reste où tu es", je lui dis en tournant la tête sur le côté.
__Au loin on peut entendre les cloches sonner à nouveau, brisant le silence étrange du petit boisé et attirant de son tout mon attention. Le soleil descend à l’horizon et le vent commence à se réveiller tranquillement. Quelque craquement de branches accompagnent sournoisement les tintements des coups de l’horloge.
__Pour vu qu’il n’ai pas emmener ses amis avec lui…
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyDim 26 Nov - 19:56

J’ai fais une bêtise. Cette déduction me vient rapidement quand je vois le regard furieux que me lance Riku, et je me traite intérieurement d’idiote. Ce n’est vraiment pas mon jour aujourd’hui… Mais malgré tout je reste planté la au même endroit la tête légèrement inclinée vers le sol. Axel a l’air vraiment ahuris ? Sans doute, et moi qui normalement ne suis pas forcément des plus bavardes, je remarque que je n’arrive pas aujourd’hui à ne pas parler.
Riku bout de rage et Axel n’a pas l’air de le comprendre – pourtant une aura noire semble se condenser autour de lui – et ne trouve rien de plus malin que de le provoquer. Il n’empêche que c’est sur sa doit être plutôt impressionnant, l’adolescent qui se transforme en quelqu’un d’autre… Mais ce qui doit arriver fini par arriver tôt ou tard, Riku a exploser. Ou du moins son poing a parlé à sa place. Je ne peux néanmoins pas m’empêcher de sursauter, je ne pensais pas non plus qu’il allait lui démonter la tête – je pense qu’il peux en avoir la force. En même temps qu’est ce que je crois ? Que Riku va laisser partir Axel comme ça sans faire quoi que se soit de plus ? Je pense mieux le connaître quand même…
Je me mords légèrement la lèvre. Tout est de ma faute encore une fois, et je ne fais rien je les laisse tous. La nouvelle injonction de Riku me fait de nouveau frissonner, sans compter un nouveau regard rancunier qui me met plus que mal a l’aise. Mais pourtant comme la première fois je ne bouge pas. Je ne sais pas si c’est mes jambes qui refusent de bouger, ou si c’est parce que je ne veux pas bouger, moi d’habitude si obéissante, mais j’en suis contente – pour l’instant du moins. J’observe Riku qui relève Axel – sans aucune douceur d’ailleurs mais sa ne m’étonne pas vraiment non plus – et finalement il s retourne sur moi encore entre la colère et la consternation.
Je sens la tension qui est encore plus palpable, alors qu’il remarque en même temps que moi que son fameux vortex n’est plus. Et quelque part il ne me vient même pas à l’esprit d’en faire un moi-même, ce que je peux facilement faire, mais que je ne souhaite pas faire… Pas question de partir autant assumer jusqu’au bout – et quelque part si je partais est ce que Axel n’aurais pas encore moins de chance de sans sortir sans trop de dommage ? Ce qui est encore quelque chose de dure a imaginé même pour un esprit aussi fantaisiste que le mien…
Axel essaye – tant bien que mal- de reprendre la conversation – si on peut appeler notre « entretien » ainsi… Mais Riku ne semble pas vraiment d’humeur, ce qui j’en suis sur n’étonne même pas Axel lui-même, alors que le dernier arriver veux savoir ce qui a été dit. Après tout je n’ai absolument rien dit a Axel – même si j’avais eu l’intention de le faire mais je suis pas sensé le dire après tout. Néanmoins je m’agite légèrement sur place en tortillant mes mains entre elles, réaction qu’a du remarquer Riku puisqu’il me dit de ne pas bouger. Je m’arrête d’ailleurs aussitôt. J’ai toujours aussi peur, après tout l’ambiance n’a rien de très décontractant et moi qui suis plutôt d’un naturel anxieuse je ne me sens pas mieux.
Axel semble encore un peu sonner ou peut être simplement énervé ou un truc du genre, et le son des cloches me ramène un peu a moi. Je me concentre sur ce bruit familier pour me donner un peu de courage, ce que je veux faire m’en demande énormément.
Après une dernière expiration je m’approche des deux hommes en noir a pas feutré et très saccadé. Je suis loin d’être sur de moi, et je prend beaucoup sur moi aussi pour ne pas m’arrêté immédiatement. Finalement je m’arrête a peu près la où je le souhaitais c'est-à-dire a deux ou trois pas du drôle de couple – Riku n’a pas encore relâcher Axel d’ailleurs – de façon a ce que tout les deux me voient.

« Je ne lui est rien dit. Absolument rien. »

Je sais pas d’où je tire le courage de prendre la parole, ni comment j’ai fait pour ne pas trembler comme une feuille mais j’avais réussit a faire ça…J’ai défier l’autorité encore une fois…Je regarde Axel qui m’observe abasourdi, il ne devait pas penser que j’était capable de le faire – moi non plus il faut dire – et Riku qui a l’air de franchement hésiter, il semble suspicieux…Et un peu énervé – ma prise de courage ne doit pas lui faire autant plaisir qu’a moi.

« il …je reprit moins assuré que la première fois. Il ne sait rien, je ne pense pas qu’il soit dangereux …dans… dans l’état ou il est… »

Je pose un regard timide sur Riku. Je ne souhaite pas l’attendrir, puisque de toute manière je n’ai pas se pouvoir. A ces yeux nous ne sommes que des Nobodies, des êtres qui ne devrait pas exister et qui lui est inférieur…Mais mes mots sont vrais, après tout Axel a l’air épuisé et maladif et puis Riku l’a déjà facilement fais taire – si on peut dire sa comme ça. J’espère qu’il va au moins le lâcher, je doute qu’il s’envole, puisqu’il a l’air de vraiment vouloir savoir. Il veut absolument savoir et la scène qui c’est joué plus tôt me revient en mémoire. Il ne lâchera pas l’affaire.
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyVen 1 Déc - 14:26

__Hep. Un petit moment.
__"...dans l'état où il est".
__Pardon? Dans l'état où je suis? Je vous demande un peu! Et qu'est-ce qu'elle insinue, au fait? C'est à ma supposée mine cadavérique qu'elle fait allusion? À ma silhouette osseuse, mes bras ballant mollement le long de mon maigre corps, à mon dos voûté et mes jambes fléchissant de fatigue ainsi qu'à mes cernes horriblement creux? Ou encore, à la très gênante position dans laquelle je me trouve, c'est-à-dire que je suis suspendu par la prise qu'a Riku sur le collet de ma tunique, que j'ai la mâchoire disloquée, j'en suis persuadé, et pour peu, on me demandera d'implorer la clémence de mon agresseur pour qu'il désserre sa poigne... [Point d'interrogation?]
__Je tente subrepticement, dans un dernier élan d'espoir, de me mouvoir, de me dégager de son emprise, cela dit je suis impuissant devant une telle puissance et surtout dans l'impossibilité de me faire discret et efficace ; si ça se trouve, un faux mouvement pourrait me coûter mon nez, la prochaine fois...
__C'est exact, je suis victime d'intimidation, vous réalisez? Victime d'un gamin de seize ans. Je vous mets au défi de trouver une posture plus humiliante. Ma fierté est bafouée, mon orgueil piétiné...et je suis à la merci d'un mioche qui ferait la moitié de ma taille [et de mon maigre tour de bras] en temps normal. Quelle arnaque, c'est de la tricherie! Voilà ce que j'en pense. Je demande le droit d'immunité, ce jeu n'est pas fair-play! On devrait m'indemniser et m'accorder un droit de réplique! Bandit! C'est révoltant, déloyal, c'est...
__...Bon, ça suffit, Axel. Un peu d'humilité, quand même.
__Et les victimes restent des victimes. Misérable moi, va.
__"Riku, pourquoi est-ce que tu...ne le relâches pas?..."
__Elle a vraiment, vraiment osé rappliquer en dépit de toute la pression qu'il exerce sur elle? Ma foi, je m'incline, Naminé. Ou du moins, je le ferais, si je n'étais pas contraint de partager mon espace vital avec Riku qui me maintient de force sur pieds. Enfin, pas bête comme idée ; quand on s'arrête rien qu'un moment à la couleur de mon visage, je suis persuadé qu'on peut y lire des symptômes présageant une éventuelle asphyxie. Je regrette de ne pas l'avoir fait périr de mes propres mains plutôt que de le laisser filer entre les doigts de Zexy, à l'époque. Ah, Riku à la con, tiens.
__Je lui cracherais au visage, cet enfant de... Ahem! Non, en fait, je ne le ferais pas, car je me trouve si près de sa grosse tronche que je recevrais inévitablement les éclaboussures de mon...de ma provocante expectoration. Ouais. Un truc comme ça. C'est fou, il faut vraiment que je pense à tout. Tout doit être pris en considération lorsque sa vie est mise en péril. Pour peu, j'appréhende l'idée d'un soupir. C'est déplorable. Et les droits de la personne, on en fait quoi, dans toute cette histoire? Après tout, ne devrait-on pas instaurer un règlement qui interdirait de s'en prendre à...
__...Ah, la ferme, hein! Hm, ouais, tu n'as pas tout à fait tort.
__Et puis bon, pas que de me tenir le compte de toutes les incohérences qui peuvent m'effleurer m'embête particulièrement, mais je suis dans une fâcheuse situation et les issues de secours ne sont pas spécialement abondantes. Fais allez tes méninges, le grand, c'est une question de survie ou de mort!
__En cas de besoin, avoir recours à la soumission pour attendrir l'ennemi. C'est tellement digne de Demyx, je me répugne presque d'avoir songé à une telle énormité.
__Un silence inconfortable s'est à nouveau installé entre nous trois, Naminé s'agitant de plus belle devant l'impassibilité de Riku et moi papillotant des cils dans une mimique grotesque et féminine, rappelant drôlement le défunt numéro onze... Enfin, j'écrabouille à nouveau ce qu'il reste de ma dignité et me fais le plus petit possible devant de bloc de muscles et de fureur à qui je tiens lieu de proie. Je pousse un soupir à fendre l'âme et joins à ma plainte un regard plein de toute la supplication dont je suis capable.
__"Riku, ô redoutable Riku, entends ma demande! je gémis d'une voix que je tente de rendre la plus miteuse possible. J'implore ta miséricorde! Daigne seulement me porter un bref regard : ne suis-je donc pas une offense à la fierté des hommes?
__- Tu es bien moins qu'un homme, tu es...
__- Misérable! Oui, j'en suis bien conscient, sache-le bien! je me lamente, agrémentant ma complainte d'un geste exagérément désespéré, soit parce que je me pends à son cou tandis qu'il se dégage de moi avec dédain. Oui, Riku, je suis une misère humaine!...
__- Tu n'es pas humain, crache-t-il, méprisant.
__- ...Une misère vivante, en proie à tous les malheurs de ce bas monde, voilà! Tout mon être est en ruine devant toute l'injustice dont je suis...
__- Ta gueule.
__- Oh! Riku, comprends moi! Je n... Grlgh...argh!"
__Je me retrouve bientôt étouffé sous la poigne ferme qu'exercent impitoyablement les mains de Riku refermées sur ma vulnérable gorge. Naminé étouffe un hoquet d'épouvante. À en juger par l'expression qu'adopte Riku, je n'inspire sans doute pas la pitié mais bien le dégoût. Il me repousse violemment dans un geste d'impatience - et avec un grognement de bête sauvage. Naminé s'indigne du manque de savoir-vivre de mon agresseur, ou du moins c'est la façon dont j'interprète son gémissement ; pour ma part, je vais me heurter durement au sol avec un manque de classe révulsant.
__Assez plaisanté. Il est grand temps de me montrer digne de mon nom.
__Je me redresse paresseusement devant une Naminé passablement choquée et un Riku qui semble hésiter entre l'idée de me piétiner ou de me tordre le cou. En fait, je n'ai que faire qu'on se rie de ma personne. Non, ce qui m'agace, c'est plutôt le fait que cet entertien ne débouche sur rien qui puisse me faire régresser ou progresser, et curieusement, j'ai l'impression qu'il agit volontairement de la sorte, un peu comme s'il craignait de prendre la mauvaise décision. J'ai bien du mal à figurer ce qui puisse le faire douter...
__"Alors quoi, Riku! je lance, mine de rien. C'est pourtant pas si compliqué : ou tu me fais la peau, ou bien tu me fiches la paix et tu te mêles de tes affaires. Rien que ça."
__Je feins de redouter son jugement, plissant les yeux et me recroquevillant lorsqu'il se décide à ouvrir la bouche et de se prononcer.
__"Ça n'est pas si simple que ça, Axel."
__Que de progrès! Il a réussi à se remémorer mon prénom et me considère presque comme un être vivant à part entière. C'est re-mar-quable, vraiment, j'en suis tout émoustillé.
__"En fait, je reprends, jetant un bref coup d'oeil à la pauvre Naminé qui se tortille de malaise, si tu devais opter pour ma première suggestion, je propose qu'on prenne rendez-vous [je mime un carnet ainsi qu'un crayon à l'aide de mes mains] et qu'on remette notre règlement de comptes à un autre moment, parce que, c'est dommage, je n'ai pas, mais alors vraiment pas le temps de mourir maintenant, non. Alors, à moins que tu t'y objectes, si tu veux bien m'excuser..."
__Je fais mine de me diriger vers la lisière de la forêt mais une protestation, ma foi, presque impressionnante, me dissuade et m'oblige à m'immobiliser sur-le-champ si je tiens autant à la vie que je le prétends.
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MessageSujet: Re: Jour O   Jour O EmptyMer 11 Avr - 0:03

Aku : Je m'auto-réponds...c'est-à-dire que je prolonge mon post pour relancer ce RP. Il faut le poursuivre, allons, c'était bien commencé! Et j'ai quelques petites idées. Donnez-moi un ptit coup de pouce, s'il vous plait! Smile

Reprise du message précédent :

Citation :
__[...]
__"Ça n'est pas si simple que ça, Axel."
__Que de progrès! Il a réussi à se remémorer mon prénom et me considère presque comme un être vivant à part entière. C'est re-mar-quable, vraiment, j'en suis tout émoustillé.
__"En fait, je reprends, jetant un bref coup d'oeil à la pauvre Naminé qui se tortille de malaise, si tu devais opter pour ma première suggestion, je propose qu'on prenne rendez-vous [je mime un carnet ainsi qu'un crayon à l'aide de mes mains] et qu'on remette notre règlement de comptes à un autre moment, parce que, c'est dommage, je n'ai pas, mais alors vraiment pas le temps de mourir maintenant, non. Alors, à moins que tu t'y objectes, si tu veux bien m'excuser..."
__Je fais mine de me diriger vers la lisière de la forêt mais une protestation, ma foi, presque impressionnante, me dissuade et m'oblige en quelque sorte à m'immobiliser sur-le-champ.
__Curieusement, les paroles de Riku me parviennent en écho :
__"Tu n'iras nulle part - Nobody."
__Comme il est valorisant de constater toute l'estime que l'on a pour moi.
__Ses trois dernières syllabes se détachent étrangement du reste de sa réplique. Pour ainsi dire, il ne s'agit plus de la voix de Riku. Non, plutôt, lui, il plisse les yeux comme par affliction et se passe la main sur son visage à demi voilé d'ombre. Quant à elle, Naminé se fige d'horreur - allons, elle va tout de même pas être malade en plus, si? Mais, au fait... À qui appartient donc cette nouvelle voix? Un nouvau comédien est entrée en scène, ou alors aie-je perdu le fil des événements?
__"Je dois reconnaître que je n'espérais pas que l'on retrouve ma trace aussi rapidement. Vous m'étonnerez toujours, vous autres."
__Je n'aime cette impression qu'il me donne d'être dans la possibilité de m'identifier alors que je n'ai pas la moindre idée d'à qui j'ai affaire. Je me retrouve en posture d'infériorité - c'est pas trop mon truc, ça.
__Je ne sais pas ce qui me retient de répliquer n'importe quelle espèce d'énormité pour manifester ma confusion ; sans doute est-ce parce que je mets un temps fou avant même de me décider à faire face à ce nouvel arrivant. Il me faut un très long moment, sinon deux, avant d'enfin discerner une troisième silhouette dans le cadre de l'entrée du manoir. Il s'agit, selon toute déduction logique, d'un homme, drappé de rouge et de noir de la tête aux pieds, dont la carrure ne fait fort heureusement pas celle de mon premier opposant mais qui semble toutefois en imposer nettement plus que ce dernier. Une sorte d'hyérarchie est automatiquement instaurée : Naminé consulte d'abord Riku d'un coup d'oeil affolé, puis s'agenouille au sol à la manière d'une esclave ; Riku incline la tête, le visage désormais dissimulé dans l'ombre de son capuchon trop grand, et je jurerais qu'il diminue l'intensité et le rythme de sa respiration. Tous deux semblent dans l'attente d'un ordre, d'une quelconque indication provenant de l'homme qui leur inspire autant de respect, comme si leur vie se voyait tout d'un coup menacée par la présence de ce mystérieux personnage.
__Moi? Eh bien, je suis bête, voilà. Plutôt que de considérer cet individu comme je le devrais sans doute, tout au contraire, le redresse la tête, relève bien fièrement le menton, autain. Je m'évertue de soutenir son regard insondable, défiant toute probabilité qu'il cède avant moi à mes tentatives d'intimidation. Son visage, pour le peu que je puisse en distinguer, reste inexpressif. Impassible, et pour toute réponse à mes airs provocateurs - encore une chance que je tienne ma langue bien à sa place - il s'engage dans ma direction, d'un pas lent mais ferme. Ses bras restent croisés dans son dos, posture révélatrice d'un calme imperturbable ; sa cape claque au vent - un peu comme mes dents dans ma bouche, quoi - et il ne me quitte pas dex yeux, comme s'il s'attendait à me voir fondre sous son regard. Il a beau être un peu voûté ; le fait est que cette homme dégage quelque chose qui invite presque à la soumission. Je ne bronche surtout pas, bien qu'au fond de moi-même, je commence à remettre mon assurance en question. Sa présence est définitivement indisposante. Et si je ne me trompe pas, c'est un noeud d'anxiété qui se forme au creux de mon ventre. (Fait drôlement chaud, tout d'un coup, vous trouvez pas?)
__"Vous n'êtes pas les bienvenus ici."
__Tiens, ça, je commençais à m'en douter...
__Hep. Ne vient-il pas de faire mention de plus d'un individu, une fois de plus, en s'adressant à moi? Fait-il allusion à...? Enfin, comment peut-il seulement être au courant de...?
__Ah, suis-je bête. Riku. Et Naminé. Aie.
__Les traitres - et elle, surtout. Remarquez, je suis plutôt mal positionné pour lui porter un jugement sur sa fidélité, spécialement lorsqu'on fait référence à une certaine époque... Mais enfin, là n'est pas l'essentiel. Cette petite me doit sa liberté - et je regrette d'avoir espéré qu'elle se sente redevable d'annuler cette dette en m'apportant sa contribution. Les déceptions, je les collectionne. Et en considérant la chose sous cet angle-là...il se pourrait qu'il me faille finalement user d'un peu moins de délicatesse pour obtenir d'elle les informations dont j'ai besoin.
__Il me la faut.
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